Le tueur et son ombre

La police new-yorkaise enquête sur une série de crimes abominables : des femmes sont violées, puis égorgées, chez elles. Signes caractéristiques : les corps portent des traces de morsures et, sur les murs, l'assassin a inscrit sa signature : «Le Monstre du Chaos», accompagnée de graffitis obscènes et de séries de chiffres mystérieux. Un seul indice : une voiture verte aperçue dans les parages...

L'inspecteur Mooney, qui menait déjà l'enquête dans La Nuit du solstice (1985), recourt au savoir-faire du Dr Konig, le médecin légiste shakespearien de Nécropolis (1978). Ils découvrent bientôt qu'en fait les crimes sont commis par deux assassins différents, l'un imitant l'autre.

Le «premier» tueur, Warren Mars, apprend par la télévision qu'il a un imitateur. Fou de rage, il décide de suivre l'inspecteur et de l'aider en douce à découvrir le deuxième tueur.

Pendant ce temps-là, le deuxième tueur, Ferris Koops, se promène dans une voiture volée, une Pontiac... verte.

Et les crimes continuent...

Le Tueur et son ombre n'est pas seulement l'un des meilleurs romans policiers d'Herbert Lieberman, qui avait obtenu en 1978 le grand prix de Littérature policière pour Nécropolis. Mooney et Konig sont des archétypes : le lecteur s'identifie à eux, plonge, avec eux, dans la folie et le danger et, à la suite des policiers, s'engouffre dans le monde nocturne, jusque dans les égouts de la ville où aura lieu une poursuite dantesque. Avant le rebondissement final qui est certainement l'un des plus stupéfiants de la littérature policière contemporaine.