Couverture rigide. « Et Mac Orlan ! » | Denoël | Paris 1944 | 12 x 18.8 cm | Relié | Édition originale sur papier courant. Reliure en demi maroquin noir à grain long, dos lisse, titre, nom de l'auteur et date au palladium, plats de papier gris anthracite, couvertures et dos conservés (dos comportant deux taches en tête et en pied), gardes et contreplats de papier gris anthracite, reliure signée Thomas Boichot. Précieux et exceptionnel envoi autographe signé de Louis-Ferdinand Céline : « A Mac Orlan son admirateur et ami fidèle. LFerd » * De douze ans son aîné, Louis-Ferdinand Céline considérait Pierre Mac Orlan comme l'un de ses principaux maîtres en littérature. Les romans fantastiques de ce dernier offraient un cadre idéal à la plume célinienne. Dans un pamphlet de 1937, Céline afficha sans retenue l'admiration qu'il vouait à son uvre : « Et Mac Orlan ! Il avait tout prévu, tout mis en musique, trente ans d'avance. » Les deux hommes se retrouvaient, jusqu'en 1944, dans l'atelier montmartrois de Gen Paul avenue Junot, Céline comme habitué, Mac Orlan comme visiteur plus occasionnellement. Cette amitié que Céline caractérise de « fidèle » dans cet envoi, ne sera pas à sens unique. En 1950, Marc Orlan prendra la défense de son « disciple » condamné par la justice : « Peu d'écrivains peuvent échapper à la logique rigoureuse de la critique sociale. La République, la nôtre, la plus libre que le monde puisse connaître en ce moment, se doit d'apaiser les haines. » Céline, 1944-1961 : Cavalier de l'Apocalypse, Lettre inédite de Mac Orlan, 15 février 1950. Superbe envoi de Céline à l'un de ses mentors littéraires, Pierre Mac Orlan, qu'il croisait dans l'atelier de Gen Paul pendant l'entre-deux-guerres puis l'occupation. | [ENGLISH DESCRIPTION ON DEMAND].