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  • Collectif

    Verlag: Générique

    Anbieter: JLG_livres anciens et modernes, Saint Maur des Fossés, Frankreich

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  • Lafenestre Georges,Richtenberger Eugène

    Verlag: Société française d'éditions d'art, 1903

    Anbieter: Abraxas-libris, Bécherel, Frankreich

    Verbandsmitglied: ILAB

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    Cartonné. In-12 (15 x 19 cm), reliure cartonnée toilée, 372 pages, illustrations en noir ; coiffe supérieure abîmée, dos insolé, papier bruni, état moyen. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.

  • Paris, Société Française d'Editions d'Art, 1903. In-8 relié toile violette, lettrage et vignette dorée, xxii-375 p. 100 reproductions photographiques. Très bon état (dos légèrement fané).

  • Bild des Verkäufers für Lettres a Edouard sur les Catacombes Romaines zum Verkauf von Attic Books (ABAC, ILAB)

    CORDIER, L'abbe Alphonse

    Verlag: C. J. Fonteyn, Louvain, 1853

    Anbieter: Attic Books (ABAC, ILAB), London, ON, Kanada

    Verbandsmitglied: ABAC ILAB

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    Cloth Bound. Zustand: Fair. 424 p. 21 cm. 4 b&w plates. Green cloth hardcover with bumped corners. Ring marks and a few marks on both covers. Book plate from Institut Saint Ignace on front pastedown. Ink stamp on half title and title page. A few spots. Topiques: Impression que produit le mot catacombes sur un coeur chretien; etendue de la rome souterraine; Saint Paul et Saint Jerome parlent des catacombes; tombeaux des paiens; signes symboliques qui se retrouvent dans les inscriptions, les peintures et les sculptures des catacombes; les catacombes considerees comme eglises; les catacombes considerees comme musee chretien; les catacombes considerees comme lieux de recueillement et de priere; le nombre des martyrs romains; les Grottes-Vaticanes, etc. French text.

  • Bild des Verkäufers für Tout Rome : LES FORUMS LES EGLISES LES MUSEES LES MONUMENTS LES FONTAINES . LE VATICAN LA CHAPELLE SIXTINE TIVOLI OSTIE ANTIOUE zum Verkauf von Bouquinerie Le Fouineur
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    Couverture souple. Zustand: Très bon. Poids: 610gr. Nous n'allons pas répéter ici les légendes désormais connues de la fondation de Rome qui nous parlent d'Enée, de Romulus, de Rémus et de sept célèbres Rois. Pourtant, C'est à la légende de Romulus et de Rémus, fils de Rhéa Silvia et du dieu Mars, abandonnés aux eaux du Tibre et nourris par une louve, que Rome doit ses armes. En effet, dans le Musée du Capitole au Palais des Conservateurs, on garde jalousement la Louve, oeuvre étrusque du début du Ve siècle av. J.-C., qui n'avait pas à l'origine les deux charmants putti en train de téter, ajoutés au XVe siècle par Antonio del Pollaiolo. Pour ce qui est du nom de la ville, les avis des spécialistes sont en désaccord: il y a ceux qui le font dériver de «Rumon parce qu'à l'époque de sa création qui, selon Varon, advint le 21 avril en 753 av. J.-C., le Tibre s'appelait ainsi; tandis que d'autre tendent à identifier Rome comme «Ruma» (mamelle), nom donné à la Colline du Palatin dont Ia conformation géologique rappelle la forme dun sein.

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    Couverture souple. Zustand: bon. R110532370: 7 juillet 1876. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 313 à 324. Texte en colonnes. Quelques gravures en noir et blanc dans et hors texte. . . . Classification Dewey : 234-La foi.

  • Bild des Verkäufers für L'essentiel de Rome zum Verkauf von Bouquinerie Le Fouineur

    Collectif

    Verlag: LONELY PLANET, 2018

    ISBN 10: 2816171582ISBN 13: 9782816171587

    Anbieter: Bouquinerie Le Fouineur, St-Pierre de Clages, VS, Schweiz

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    Couverture souple. Zustand: Très bon. Poids: 370gr. Le guide Lonely Planet pour découvrir le meilleur de Rome. Un guide tout en couleurs, illustré par des centaines de photos, entièrement pensé pour ne rater aucun des incontournables lors d'un séjour à Rome. Le Colisée, le Palatin, le musée et la galerie Borghese, le Panthéon, les musées du Vatican, le Forum romain, les nombreuses fontaines, églises, et piazzas, le Trastevere. tous les incontournables de la capitale romaine décrits dans le détail. Pour chaque quartier, les meilleurs restaurants, boutiques, lieux où sortir et bars. Des suggestions d'itinéraires à pied accompagnés d'une carte, à la découverte des sites emblématiques de la ville, d'une place à l'autre. Une excursion à Ostia Antica. Des sections spécifiques sur les voyages en famille, l'architecture, les arts, le shopping, la vie à la romaine. Un plan détachable de la ville avec les sites incontournables, un index complet des rues et un schéma des transports.

  • Bild des Verkäufers für Les Accords de Latran. Leurs origines, leur contenu, leur portée. zum Verkauf von Librairie du Cardinal

    DILHAC, Pierre

    Verlag: Librairie du Recueil Sirey, 1932

    Anbieter: Librairie du Cardinal, GRADIGNAN, Frankreich

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    Erstausgabe

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    souple. Avec un Plan de Rome et de la Cité du Vatican, 1 vol. in-8 br., Librairie du Recueil Sirey, 1932, 460 pp. Etat très satisfaisant (couv. lég. frotée avec petite fente à un mors, bon état par ailleurs) pour cette étude savante des accords du Latran signés en 1929 entre le pape Pie XI et Mussolini, afin de régler la délicate "question romaine" des relations entre la papauté et l'état italien. Langue: Français.

  • Volume: 1 18,2x13,5 cm., legatura in piena tela con titoli impressi in oro al piatto e al dorso, medaglione impresso in oro al piatto, pagg. XXII, 375, numerose illustrazioni in bianco e nero fuori testo, testo in francese, buone condizioni. Firma di appartenenza.

  • Georges Lafenestre, Eugène Richtenberger

    Verlag: Société Francaise d'Éditions d'Art 1903, 1905, PARIGI, 1903

    ISBN 13: 2561843022461

    Anbieter: Biblioteca di Babele, Tarquinia, VT, Italien

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    Zustand: DISCRETO USATO. La Peinture en Europe Francese Testi provenienti dalla collezione privata Prof. Eduard Safarik. Opera completa in 2 volumi rilegati in tutta tela con titoli e fregi in oro al piatto anteriore e al dorso, coperte imbrunite maggiormente al dorso, tagli e pagine con imbrunitura, libri completamente fruibili, appartenenti alla collana "La Peinture en Europe" (Catalogues raisonnés des oeuvres principales conservées dans les musées, collections, édifices civils et religieux), ciascuno con 100 tavole in nero fuori testo, numero complessivo pagine 817 [volume I] Anno 1903, Vol. I: "Le Vatican - Les Églises", numero pagine 397 (XXII, 375) [volume II] Anno 1905, Vol. II: "Les Musées, Les Collections Particulières, Les Palais", numero pagine 420 (XVI, 404).

  • Basterot, le Vicomte de.:

    Verlag: Charles Douniol, Libraire-Éditeur, Paris, 1869

    Anbieter: avelibro OHG, Dinkelscherben, Deutschland

    Verbandsmitglied: BOEV

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    Zustand: Gut. IX, 563 p. À l'intérieur avec des taches par la moisissure, petit foncé. Pages non rognées. Exlibris. Table des Matières. 1. De France en Asie mineure. 2. Smyrne. Alexandrette. Beyrouth. 3. Les sommets du Liban. 4. Baalbek et Damas. 5. Les ravin de l'Hermon. 6. Le lac de Génézareth et les collines de Galilée. 7. La plaine d'Esdraélon et la montagne d'Ephraim. 8. Benjamin et Juda. 9. Les plaines des Philistins. 10. De Palestine en Égypte. 11. Le Caire et Suez. 12. D'Alexandrie à Rome. 13. La Rome des Papes et la Rome des Césars. 14. Le Forum et le Vatican. 15. Les palais et les villas. 16. Les rivages de la Campanie. 17. Les églises et les collines. 18. Le printemps à Rome. 19. Assise et l'Alverne. 20. Les villes du Nord. Französisch MIG-32-01A|GH43|8199DB Sprache: Französisch Gewicht in Gramm: 444 18,5x12,5 cm. Reliure en broche, abîmé, fissuré, poussiéreux etc. Joint craqué.

  • Couverture rigide. Zustand: bon. R200091201: NON DATE. In-4. Cartonnage d'éditeurs. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Rousseurs. 367 pages.Quelques illustrations en noir et blanc,dans le texte. Frontispice en noir et blanc. Tranches dorées. . . . Classification Dewey : 945-Italie.

  • Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Saudinos-Ritouret photographe, Paris. A L?ORIGINE DE LA CONSTRUCTION DE LA BASILIQUE, UN « V?U NATIONAL » Le contexte : 1870, la guerre éclate entre la France et l?Allemagne. Le Concile qui se tenait au Vatican est interrompu et le pape, qui n?est plus protégé par les troupes françaises, se considère prisonnier dans la cité du Vatican ! En France, c?est la défaite militaire et l?occupation d?une partie du pays par les troupes allemandes. La démarche de Messieurs Alexandre Legentil et Hubert Rohault de Fleury est spirituelle. Ils font v?u de construire une Eglise consacrée au C?ur du Christ « en réparation » (c?est-à-dire en pénitence pour les infidélités et les péchés commis) car pour eux, les malheurs de la France proviennent de causes spirituelles plutôt que politiques. Fin 1872 : Le Cardinal Guibert, archevêque de Paris, approuve ce v?u et choisit Montmartre. Fin 1873 : Il obtient de l?Assemblée Nationale une loi qui déclare d?utilité publique la Basilique, permettant ainsi que le terrain soit affecté à la construction d?une église. A cette époque, la construction d?une Basilique dédiée au C?ur du Christ contraste avec la série de Basiliques dédiées à Marie construites durant la même période : Lourdes, Notre-Dame de Fourvière à Lyon, Notre-Dame de la Garde à Marseille? Les travaux sont financés par des collectes de dons dans la France entière ? souvent des offrandes modestes - dont les noms des donateurs sont gravés dans la pierre. EN QUELQUES DATES : - Décembre 1870 : suite à la défaite militaire de la France face à la Prusse, naissance du projet de faire le v?u de bâtir une église à Paris, dédié au Sacré-C?ur de Jésus, en signe de pénitence, de confiance, d?espérance et de foi (Alexandre LEGENTIL et Hubert ROHAULT DE FLEURY). Janvier 1871 : rédaction du texte du « V?u National ». - 18 janvier 1872 : approbation du V?u par le Cardinal GUIBERT, archevêque de Paris, qui a soin de lui conserver un caractère purement religieux. - 1873 : vote du projet de construction par l?Assemblée nationale. - 1er février ? 30 juin 1874 : concours public pour élire le meilleur projet pour la construction de la Basilique. L?architecte Paul ABADIE remporte le concours. 16 juin 1875 : pose de la première. 1er août 1885 : début de l?adoration eucharistique continue, qui n?a jamais cessé depuis. - 6 novembre 1887 : en route vers Rome, Thérèse Martin (qui deviendra Sainte Thérèse de Lisieux), âge de quatorze ans et demi, se consacre au Sacré-C?ur dans la Crypte de la Basilique à l?autel saint Pierre. - 6 juin 1889 : Charles de Foucauld se consacre au Sacré-C?ur en la basilique de Montmartre, toujours en construction. - 5 juin 1891 : inauguration solennelle de la Basilique, à laquelle il manque encore le grand dôme, par le Cardinal RICHARD, archevêque de Paris, en la Solennité du Sacré-C?ur. - 20 novembre 1895 : une cloche de 19 tonnes fondue en 1891 à Annecy est offerte à la Basilique du Sacré-C?ur par la Savoie. C?est la célèbre « Savoyarde ». - 6 avril 1912 : achèvement du campanile et mise en place de la croix du lanternon. - 1914-1918 : la Première guerre mondiale suspend la consécration de la Basilique, initialement prévue le 17 octobre 1914. - 16 octobre 1919 : consécration de la basilique par le Cardinal AMETTE, archevêque de Paris, et sous la présidence du Cardinal VICO, légat du Pape Benoît XV. - 1923 : à l?occasion de la Pentecôte, inauguration de la mosaïque du Christ en gloire qui orne le ch?ur de la Basilique. - Nuit du 20 au 21 avril 1944 : Deuxième guerre mondiale. L?adoration nocturne continue pendant les bombardements qui soufflent les vitraux de la Basilique. - 1er juin 1980 : à l?occasion de son premier voyage apostolique en France, le Pape Jean-Paul II se rend en pèlerinage à la Basilique du Sacré-C?ur. - 4 juin 2010-1er juillet 2011 : Jubilé des 125 ans de l?adoration eucharistique continue, jour et nuit. // Circa 1870 // CDV, tirage albuminé, 6 x 10.5 cm, vintage albumen print // Format (cm): 6,5x10,5.

  • Photographie,CDV vintage albumen carte de visite - Georges Darboy, né le 16 janvier 1813 à Fayl-Billot et mort fusillé durant la Commune, le 24 mai 1871 à Paris, est un ecclésiastique français, évêque de Nancy de 1859 à 1863, puis archevêque de Paris de 1863 à 1871. Fils d?épiciers, il est ordonné prêtre en 1836, il fut quelque temps vicaire à l'église Notre-Dame de Saint-Dizier et professeur au grand séminaire de Langres. En 1845, il rejoignit Mgr Denys Affre, archevêque de Paris ; d'abord prêtre auxiliaire à la Maison des Carmes et aumônier du lycée Henri-IV, il fut bientôt élevé aux postes de chanoine à Notre-Dame, de vicaire général et d'archidiacre de Saint-Denis, ayant auparavant été nommé protonotaire apostolique. Républicain convaincu, Darboy accueillit avec enthousiasme la IIe République en 1848. En 1859, il fut nommé évêque de Nancy, grâce à l?appui des milieux gallicans, où, pendant les trois ans où il eut la charge de ce diocèse, il s'intéressa spécialement aux questions d'éducation, créa l'école Saint-Léopold, agrandit le grand séminaire et écrivit (1862) sa lettre célèbre Sur la nécessité de l?étude. Transféré par un décret impérial du 10 janvier 1863 à l'archevêché de Paris, laissé vacant par la mort du cardinal Morlot, il consacra cette année-là la cathédrale Notre-Dame, alors complètement restaurée, et fut honoré des titres et fonctions de Grand aumônier, de sénateur du Second Empire et de conseiller impérial. Il soutient avec fermeté la politique romaine de Napoléon III contre l'hostilité d'une grande partie de l'opinion catholique et du clergé sensibles aux thèses ultramontaines. Il est nommé sénateur en 1864. Bien qu'il lui manquât l'indépendance de son prédécesseur et ami Mgr Affre, la compétence administrative de Mgr Sibour et l'affabilité du cardinal Morlot, Mgr Darboy était un prélat instruit, consciencieux et respecté. Avec l'aide d'hommes tels que Buquet, Isoard, Langénieux, Meignan et Foulon, il donna une impulsion nouvelle à l'administration ecclésiale que dans sa vieillesse son prédécesseur avait quelque peu négligée. Alors que, de plus en plus, le clergé français passait à l'ultramontanisme, Mgr Darboy restait un des derniers gallicans, ce qui lui valut de ne jamais recevoir le chapeau de cardinal et de se voir réprimander par le pape dans une lettre privée qu'une erreur fit publier. On lui reprocha de se montrer plus soumis qu'il n'aurait dû aux v?ux impériaux et d'adopter contre les exemptions des religieux une attitude que Rome le contraignit à abandonner en 1869. Ce fut la raison principale qui, pendant le Concile du Vatican de 1869/1870, le rangea, avec la minorité qui considérait que bien qu'elle fût réelle, la définition de l'infaillibilité pontificale était inopportune. Ses motivations étaient de nature plus politique que théologique. Darboy fut un de ceux qui pensèrent à une intervention diplomatique comme au moyen de mettre un terme à ces difficultés. Il quitta Rome avant le vote final du 18 juillet 1870 en exprimant des sentiments qu'il rétracta cependant plusieurs mois après la définition du dogme. Arrêté le 4 avril 1871 selon l?ordre de la Commune de Paris, il fut emprisonné à Mazas. Les efforts de ses amis ne parvinrent pas à le sauver, le gouvernement versaillais de Thiers ayant notamment refusé toutes les propositions d?échange formulées par les Communards, contre le socialiste Blanqui, enfermé dans une prison de Bretagne. Il fut exécuté comme otage pendant la Semaine sanglante, le 24 mai, à la prison de la Roquette. Avec lui périrent en même temps, le président Bonjean, l'abbé Deguerry, curé de la Madeleine, l'abbé Surat archidiacre de Notre-Dame et le journaliste Chaudey. Après la Commune, il reçut des obsèques nationales. L?église Saint-Georges de la Villette a été construite ultérieurement à sa mémoire avenue Simon-Bolivar dans le 19e arrondissement de Paris. Son exécution lui aurait été prédite par Maximin Giraud, un des jeunes voyants de La Salette, le 4 décembre 1868, au cours d'une entrevue au cours de laquelle Mgr Darboy s'était exprimé de manière assez négative sur les apparitions de la Vierge Marie qui eurent lieu en 1846 : « [V]otre prétendue Belle Dame ? [?] Il est stupide, son discours ! » [?] Maximin, humilié pour ce prince de l'Église qui s'oubliait tellement devant lui, voulu que Notre Dame de la Salette eût le dernier mot. ? « Monseigneur, répondit il avec force, il est aussi vrai que la Sainte Vierge m'est apparue à la Salette et qu'elle m'a parlé, qu'il est vrai qu'en 1871, vous serez fusillé par la canaille. » Trois ans plus tard, à la Roquette, on assure que le prélat, prisonnier, répondit à des personnes qui voulaient faire des tentatives pour le sauver : ? « C'est inutile, Maximin m'a dit que je serai fusillé. » ? Léon Bloy, Celle qui pleure. Sa cellule de détention et le mur où il fut fusillé sont gardés depuis le début du xxe siècle dans la crypte de la grande chapelle du séminaire Saint-Sulpice d'Issy-les-Moulineaux. // Circa 1870 // Tirage albuminé // Format (cm): 6,5x10,5.

  • Photographie,vintage cdv albumen print - Georges Darboy, né le 16 janvier 1813 à Fayl-Billot et mort fusillé durant la Commune, le 24 mai 1871 à Paris, est un ecclésiastique français, évêque de Nancy de 1859 à 1863, puis archevêque de Paris de 1863 à 1871. Fils d?épiciers, il est ordonné prêtre en 1836, il fut quelque temps vicaire à l'église Notre-Dame de Saint-Dizier et professeur au grand séminaire de Langres. En 1845, il rejoignit Mgr Denys Affre, archevêque de Paris ; d'abord prêtre auxiliaire à la Maison des Carmes et aumônier du lycée Henri-IV, il fut bientôt élevé aux postes de chanoine à Notre-Dame, de vicaire général et d'archidiacre de Saint-Denis, ayant auparavant été nommé protonotaire apostolique. Républicain convaincu, Darboy accueillit avec enthousiasme la IIe République en 1848. En 1859, il fut nommé évêque de Nancy, grâce à l?appui des milieux gallicans, où, pendant les trois ans où il eut la charge de ce diocèse, il s'intéressa spécialement aux questions d'éducation, créa l'école Saint-Léopold, agrandit le grand séminaire et écrivit (1862) sa lettre célèbre Sur la nécessité de l?étude. Transféré par un décret impérial du 10 janvier 1863 à l'archevêché de Paris, laissé vacant par la mort du cardinal Morlot, il consacra cette année-là la cathédrale Notre-Dame, alors complètement restaurée, et fut honoré des titres et fonctions de Grand aumônier, de sénateur du Second Empire et de conseiller impérial. Il soutient avec fermeté la politique romaine de Napoléon III contre l'hostilité d'une grande partie de l'opinion catholique et du clergé sensibles aux thèses ultramontaines. Il est nommé sénateur en 1864. Bien qu'il lui manquât l'indépendance de son prédécesseur et ami Mgr Affre, la compétence administrative de Mgr Sibour et l'affabilité du cardinal Morlot, Mgr Darboy était un prélat instruit, consciencieux et respecté. Avec l'aide d'hommes tels que Buquet, Isoard, Langénieux, Meignan et Foulon, il donna une impulsion nouvelle à l'administration ecclésiale que dans sa vieillesse son prédécesseur avait quelque peu négligée. Alors que, de plus en plus, le clergé français passait à l'ultramontanisme, Mgr Darboy restait un des derniers gallicans, ce qui lui valut de ne jamais recevoir le chapeau de cardinal et de se voir réprimander par le pape dans une lettre privée qu'une erreur fit publier. On lui reprocha de se montrer plus soumis qu'il n'aurait dû aux v?ux impériaux et d'adopter contre les exemptions des religieux une attitude que Rome le contraignit à abandonner en 1869. Ce fut la raison principale qui, pendant le Concile du Vatican de 1869/1870, le rangea, avec la minorité qui considérait que bien qu'elle fût réelle, la définition de l'infaillibilité pontificale était inopportune. Ses motivations étaient de nature plus politique que théologique. Darboy fut un de ceux qui pensèrent à une intervention diplomatique comme au moyen de mettre un terme à ces difficultés. Il quitta Rome avant le vote final du 18 juillet 1870 en exprimant des sentiments qu'il rétracta cependant plusieurs mois après la définition du dogme. Arrêté le 4 avril 1871 selon l?ordre de la Commune de Paris, il fut emprisonné à Mazas. Les efforts de ses amis ne parvinrent pas à le sauver, le gouvernement versaillais de Thiers ayant notamment refusé toutes les propositions d?échange formulées par les Communards, contre le socialiste Blanqui, enfermé dans une prison de Bretagne. Il fut exécuté comme otage pendant la Semaine sanglante, le 24 mai, à la prison de la Roquette. Avec lui périrent en même temps, le président Bonjean, l'abbé Deguerry, curé de la Madeleine, l'abbé Surat archidiacre de Notre-Dame et le journaliste Chaudey. Après la Commune, il reçut des obsèques nationales. Fosse commune où fut retrouvé Georges Darboy le 28 mai 1871 avant d'être inhumé à la cathédrale Notre-Dame de Paris. L?église Saint-Georges de la Villette a été construite ultérieurement à sa mémoire avenue Simon-Bolivar dans le 19e arrondissement de Paris. Son exécution lui aurait été prédite par Maximin Giraud, un des jeunes voyants de La Salette, le 4 décembre 1868, au cours d'une entrevue au cours de laquelle Mgr Darboy s'était exprimé de manière assez négative sur les apparitions de la Vierge Marie qui eurent lieu en 1846 : « [V]otre prétendue Belle Dame ? [?] Il est stupide, son discours ! » [?] Maximin, humilié pour ce prince de l'Église qui s'oubliait tellement devant lui, voulu que Notre Dame de la Salette eût le dernier mot. ? « Monseigneur, répondit il avec force, il est aussi vrai que la Sainte Vierge m'est apparue à la Salette et qu'elle m'a parlé, qu'il est vrai qu'en 1871, vous serez fusillé par la canaille. » Trois ans plus tard, à la Roquette, on assure que le prélat, prisonnier, répondit à des personnes qui voulaient faire des tentatives pour le sauver : ? « C'est inutile, Maximin m'a dit que je serai fusillé. » ? Léon Bloy, Celle qui pleure. Sa cellule de détention et le mur où il fut fusillé sont gardés depuis le début du xxe siècle dans la crypte de la grande chapelle du séminaire Saint-Sulpice d'Issy-les-Moulineaux. // Circa 1870 // CDV, tirage albuminé, 6 x 10.5 cm, vintage albumen print // Format (cm): 6,5x10,5.

  • Photographie,vintage cdv albumen print - Georges Darboy, né le 16 janvier 1813 à Fayl-Billot et mort fusillé durant la Commune, le 24 mai 1871 à Paris, est un ecclésiastique français, évêque de Nancy de 1859 à 1863, puis archevêque de Paris de 1863 à 1871. Fils d?épiciers, il est ordonné prêtre en 1836, il fut quelque temps vicaire à l'église Notre-Dame de Saint-Dizier et professeur au grand séminaire de Langres. En 1845, il rejoignit Mgr Denys Affre, archevêque de Paris ; d'abord prêtre auxiliaire à la Maison des Carmes et aumônier du lycée Henri-IV, il fut bientôt élevé aux postes de chanoine à Notre-Dame, de vicaire général et d'archidiacre de Saint-Denis, ayant auparavant été nommé protonotaire apostolique. Républicain convaincu, Darboy accueillit avec enthousiasme la IIe République en 1848. En 1859, il fut nommé évêque de Nancy, grâce à l?appui des milieux gallicans, où, pendant les trois ans où il eut la charge de ce diocèse, il s'intéressa spécialement aux questions d'éducation, créa l'école Saint-Léopold, agrandit le grand séminaire et écrivit (1862) sa lettre célèbre Sur la nécessité de l?étude. Transféré par un décret impérial du 10 janvier 1863 à l'archevêché de Paris, laissé vacant par la mort du cardinal Morlot, il consacra cette année-là la cathédrale Notre-Dame, alors complètement restaurée, et fut honoré des titres et fonctions de Grand aumônier, de sénateur du Second Empire et de conseiller impérial. Il soutient avec fermeté la politique romaine de Napoléon III contre l'hostilité d'une grande partie de l'opinion catholique et du clergé sensibles aux thèses ultramontaines. Il est nommé sénateur en 1864. Bien qu'il lui manquât l'indépendance de son prédécesseur et ami Mgr Affre, la compétence administrative de Mgr Sibour et l'affabilité du cardinal Morlot, Mgr Darboy était un prélat instruit, consciencieux et respecté. Avec l'aide d'hommes tels que Buquet, Isoard, Langénieux, Meignan et Foulon, il donna une impulsion nouvelle à l'administration ecclésiale que dans sa vieillesse son prédécesseur avait quelque peu négligée. Alors que, de plus en plus, le clergé français passait à l'ultramontanisme, Mgr Darboy restait un des derniers gallicans, ce qui lui valut de ne jamais recevoir le chapeau de cardinal et de se voir réprimander par le pape dans une lettre privée qu'une erreur fit publier. On lui reprocha de se montrer plus soumis qu'il n'aurait dû aux v?ux impériaux et d'adopter contre les exemptions des religieux une attitude que Rome le contraignit à abandonner en 1869. Ce fut la raison principale qui, pendant le Concile du Vatican de 1869/1870, le rangea, avec la minorité qui considérait que bien qu'elle fût réelle, la définition de l'infaillibilité pontificale était inopportune. Ses motivations étaient de nature plus politique que théologique. Darboy fut un de ceux qui pensèrent à une intervention diplomatique comme au moyen de mettre un terme à ces difficultés. Il quitta Rome avant le vote final du 18 juillet 1870 en exprimant des sentiments qu'il rétracta cependant plusieurs mois après la définition du dogme. Arrêté le 4 avril 1871 selon l?ordre de la Commune de Paris, il fut emprisonné à Mazas. Les efforts de ses amis ne parvinrent pas à le sauver, le gouvernement versaillais de Thiers ayant notamment refusé toutes les propositions d?échange formulées par les Communards, contre le socialiste Blanqui, enfermé dans une prison de Bretagne. Il fut exécuté comme otage pendant la Semaine sanglante, le 24 mai, à la prison de la Roquette. Avec lui périrent en même temps, le président Bonjean, l'abbé Deguerry, curé de la Madeleine, l'abbé Surat archidiacre de Notre-Dame et le journaliste Chaudey. Après la Commune, il reçut des obsèques nationales. Fosse commune où fut retrouvé Georges Darboy le 28 mai 1871 avant d'être inhumé à la cathédrale Notre-Dame de Paris. L?église Saint-Georges de la Villette a été construite ultérieurement à sa mémoire avenue Simon-Bolivar dans le 19e arrondissement de Paris. Son exécution lui aurait été prédite par Maximin Giraud, un des jeunes voyants de La Salette, le 4 décembre 1868, au cours d'une entrevue au cours de laquelle Mgr Darboy s'était exprimé de manière assez négative sur les apparitions de la Vierge Marie qui eurent lieu en 1846 : « [V]otre prétendue Belle Dame ? [?] Il est stupide, son discours ! » [?] Maximin, humilié pour ce prince de l'Église qui s'oubliait tellement devant lui, voulu que Notre Dame de la Salette eût le dernier mot. ? « Monseigneur, répondit il avec force, il est aussi vrai que la Sainte Vierge m'est apparue à la Salette et qu'elle m'a parlé, qu'il est vrai qu'en 1871, vous serez fusillé par la canaille. » Trois ans plus tard, à la Roquette, on assure que le prélat, prisonnier, répondit à des personnes qui voulaient faire des tentatives pour le sauver : ? « C'est inutile, Maximin m'a dit que je serai fusillé. » ? Léon Bloy, Celle qui pleure. Sa cellule de détention et le mur où il fut fusillé sont gardés depuis le début du xxe siècle dans la crypte de la grande chapelle du séminaire Saint-Sulpice d'Issy-les-Moulineaux. // Circa 1870 // CDV, tirage albuminé, 6 x 10.5 cm, vintage albumen print // Format (cm): 6,5x10,5.

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  • Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Giovanni Maria Mastai Ferretti, né à Senigallia (Italie), le 13 mai 1792 et mort au Vatican le 7 février 1878, est le 255e pape de l?Église catholique, élu le 16 juin 1846 sous le nom de Pie IX (en latin Pius IX). Son pontificat de 31 ans est le plus long de l'histoire de la papauté après, selon la tradition, celui de Pierre. Aux prises avec la vague révolutionnaire qui bouleverse la politique européenne, Pie IX est partagé entre le statut de pasteur universel et celui de pape-roi d'un État indépendant. Résolument conservateur, il est l'auteur du Syllabus et de l'encyclique Quanta cura, qui condamnent toute forme de modernisme dans l'Église. Pie IX proclame le dogme de l'Immaculée Conception. Il convoque le premier concile ?cuménique du Vatican qui définit notamment l'infaillibilité pontificale, ce qui élargit encore la fracture entre l'Église catholique et les confessions chrétiennes qui en sont séparées. Le concile, ayant accompli son but principal, est suspendu sine die quand les troupes piémontaises envahissent Rome. Pie IX, dernier souverain des États pontificaux, se déclare alors « prisonnier du Vatican », situation qui va, dès lors, provoquer la Question romaine, qui ne trouvera sa solution qu'en 1929, avec la signature du traité du Latran entre l'État du Vatican, qui devient alors de droit international, et l'État italien. Son procès en béatification est ouvert en 1907 par le pape Pie X, ce qui ne va pas sans provoquer des controverses, la Question romaine étant encore, à cette époque, d'une brûlante actualité. Sous les papes Benoît XV et Pie XI le procès suit très prudemment son cours. Le pape Pie XII le fait activer en 1954 ; il aboutit enfin sous Jean Paul II, qui le proclame solennellement bienheureux en 2000. // Circa 1860 // CDV, tirage albuminé, 6 x 10.5 cm, vintage albumen print // Format (cm): 6,5x10,5.

  • Photographie,vintage cdv albumen print - Georges Darboy, né le 16 janvier 1813 à Fayl-Billot et mort fusillé durant la Commune, le 24 mai 1871 à Paris, est un ecclésiastique français, évêque de Nancy de 1859 à 1863, puis archevêque de Paris de 1863 à 1871. Fils d?épiciers, il est ordonné prêtre en 1836, il fut quelque temps vicaire à l'église Notre-Dame de Saint-Dizier et professeur au grand séminaire de Langres. En 1845, il rejoignit Mgr Denys Affre, archevêque de Paris ; d'abord prêtre auxiliaire à la Maison des Carmes et aumônier du lycée Henri-IV, il fut bientôt élevé aux postes de chanoine à Notre-Dame, de vicaire général et d'archidiacre de Saint-Denis, ayant auparavant été nommé protonotaire apostolique. Républicain convaincu, Darboy accueillit avec enthousiasme la IIe République en 1848. En 1859, il fut nommé évêque de Nancy, grâce à l?appui des milieux gallicans, où, pendant les trois ans où il eut la charge de ce diocèse, il s'intéressa spécialement aux questions d'éducation, créa l'école Saint-Léopold, agrandit le grand séminaire et écrivit (1862) sa lettre célèbre Sur la nécessité de l?étude. Transféré par un décret impérial du 10 janvier 1863 à l'archevêché de Paris, laissé vacant par la mort du cardinal Morlot, il consacra cette année-là la cathédrale Notre-Dame, alors complètement restaurée, et fut honoré des titres et fonctions de Grand aumônier, de sénateur du Second Empire et de conseiller impérial. Il soutient avec fermeté la politique romaine de Napoléon III contre l'hostilité d'une grande partie de l'opinion catholique et du clergé sensibles aux thèses ultramontaines. Il est nommé sénateur en 1864. Bien qu'il lui manquât l'indépendance de son prédécesseur et ami Mgr Affre, la compétence administrative de Mgr Sibour et l'affabilité du cardinal Morlot, Mgr Darboy était un prélat instruit, consciencieux et respecté. Avec l'aide d'hommes tels que Buquet, Isoard, Langénieux, Meignan et Foulon, il donna une impulsion nouvelle à l'administration ecclésiale que dans sa vieillesse son prédécesseur avait quelque peu négligée. Alors que, de plus en plus, le clergé français passait à l'ultramontanisme, Mgr Darboy restait un des derniers gallicans, ce qui lui valut de ne jamais recevoir le chapeau de cardinal et de se voir réprimander par le pape dans une lettre privée qu'une erreur fit publier. On lui reprocha de se montrer plus soumis qu'il n'aurait dû aux v?ux impériaux et d'adopter contre les exemptions des religieux une attitude que Rome le contraignit à abandonner en 1869. Ce fut la raison principale qui, pendant le Concile du Vatican de 1869/1870, le rangea, avec la minorité qui considérait que bien qu'elle fût réelle, la définition de l'infaillibilité pontificale était inopportune. Ses motivations étaient de nature plus politique que théologique. Darboy fut un de ceux qui pensèrent à une intervention diplomatique comme au moyen de mettre un terme à ces difficultés. Il quitta Rome avant le vote final du 18 juillet 1870 en exprimant des sentiments qu'il rétracta cependant plusieurs mois après la définition du dogme. Arrêté le 4 avril 1871 selon l?ordre de la Commune de Paris, il fut emprisonné à Mazas. Les efforts de ses amis ne parvinrent pas à le sauver, le gouvernement versaillais de Thiers ayant notamment refusé toutes les propositions d?échange formulées par les Communards, contre le socialiste Blanqui, enfermé dans une prison de Bretagne. Il fut exécuté comme otage pendant la Semaine sanglante, le 24 mai, à la prison de la Roquette. Avec lui périrent en même temps, le président Bonjean, l'abbé Deguerry, curé de la Madeleine, l'abbé Surat archidiacre de Notre-Dame et le journaliste Chaudey. Après la Commune, il reçut des obsèques nationales. L?église Saint-Georges de la Villette a été construite ultérieurement à sa mémoire avenue Simon-Bolivar dans le 19e arrondissement de Paris. Son exécution lui aurait été prédite par Maximin Giraud, un des jeunes voyants de La Salette, le 4 décembre 1868, au cours d'une entrevue au cours de laquelle Mgr Darboy s'était exprimé de manière assez négative sur les apparitions de la Vierge Marie qui eurent lieu en 1846 : « [V]otre prétendue Belle Dame ? [?] Il est stupide, son discours ! » [?] Maximin, humilié pour ce prince de l'Église qui s'oubliait tellement devant lui, voulu que Notre Dame de la Salette eût le dernier mot. ? « Monseigneur, répondit il avec force, il est aussi vrai que la Sainte Vierge m'est apparue à la Salette et qu'elle m'a parlé, qu'il est vrai qu'en 1871, vous serez fusillé par la canaille. » Trois ans plus tard, à la Roquette, on assure que le prélat, prisonnier, répondit à des personnes qui voulaient faire des tentatives pour le sauver : ? « C'est inutile, Maximin m'a dit que je serai fusillé. » ? Léon Bloy, Celle qui pleure. Sa cellule de détention et le mur où il fut fusillé sont gardés depuis le début du xxe siècle dans la crypte de la grande chapelle du séminaire Saint-Sulpice d'Issy-les-Moulineaux. // Circa 1870 // CDV, tirage albuminé, 6 x 10.5 cm, vintage albumen print // Format (cm): 6,5x10,5.

  • Photographie,vintage cdv albumen print - Georges Darboy, né le 16 janvier 1813 à Fayl-Billot et mort fusillé durant la Commune, le 24 mai 1871 à Paris, est un ecclésiastique français, évêque de Nancy de 1859 à 1863, puis archevêque de Paris de 1863 à 1871. Fils d?épiciers, il est ordonné prêtre en 1836, il fut quelque temps vicaire à l'église Notre-Dame de Saint-Dizier et professeur au grand séminaire de Langres. En 1845, il rejoignit Mgr Denys Affre, archevêque de Paris ; d'abord prêtre auxiliaire à la Maison des Carmes et aumônier du lycée Henri-IV, il fut bientôt élevé aux postes de chanoine à Notre-Dame, de vicaire général et d'archidiacre de Saint-Denis, ayant auparavant été nommé protonotaire apostolique. Républicain convaincu, Darboy accueillit avec enthousiasme la IIe République en 1848. En 1859, il fut nommé évêque de Nancy, grâce à l?appui des milieux gallicans, où, pendant les trois ans où il eut la charge de ce diocèse, il s'intéressa spécialement aux questions d'éducation, créa l'école Saint-Léopold, agrandit le grand séminaire et écrivit (1862) sa lettre célèbre Sur la nécessité de l?étude. Transféré par un décret impérial du 10 janvier 1863 à l'archevêché de Paris, laissé vacant par la mort du cardinal Morlot, il consacra cette année-là la cathédrale Notre-Dame, alors complètement restaurée, et fut honoré des titres et fonctions de Grand aumônier, de sénateur du Second Empire et de conseiller impérial. Il soutient avec fermeté la politique romaine de Napoléon III contre l'hostilité d'une grande partie de l'opinion catholique et du clergé sensibles aux thèses ultramontaines. Il est nommé sénateur en 1864. Bien qu'il lui manquât l'indépendance de son prédécesseur et ami Mgr Affre, la compétence administrative de Mgr Sibour et l'affabilité du cardinal Morlot, Mgr Darboy était un prélat instruit, consciencieux et respecté. Avec l'aide d'hommes tels que Buquet, Isoard, Langénieux, Meignan et Foulon, il donna une impulsion nouvelle à l'administration ecclésiale que dans sa vieillesse son prédécesseur avait quelque peu négligée. Alors que, de plus en plus, le clergé français passait à l'ultramontanisme, Mgr Darboy restait un des derniers gallicans, ce qui lui valut de ne jamais recevoir le chapeau de cardinal et de se voir réprimander par le pape dans une lettre privée qu'une erreur fit publier. On lui reprocha de se montrer plus soumis qu'il n'aurait dû aux v?ux impériaux et d'adopter contre les exemptions des religieux une attitude que Rome le contraignit à abandonner en 1869. Ce fut la raison principale qui, pendant le Concile du Vatican de 1869/1870, le rangea, avec la minorité qui considérait que bien qu'elle fût réelle, la définition de l'infaillibilité pontificale était inopportune. Ses motivations étaient de nature plus politique que théologique. Darboy fut un de ceux qui pensèrent à une intervention diplomatique comme au moyen de mettre un terme à ces difficultés. Il quitta Rome avant le vote final du 18 juillet 1870 en exprimant des sentiments qu'il rétracta cependant plusieurs mois après la définition du dogme. Arrêté le 4 avril 1871 selon l?ordre de la Commune de Paris, il fut emprisonné à Mazas. Les efforts de ses amis ne parvinrent pas à le sauver, le gouvernement versaillais de Thiers ayant notamment refusé toutes les propositions d?échange formulées par les Communards, contre le socialiste Blanqui, enfermé dans une prison de Bretagne. Il fut exécuté comme otage pendant la Semaine sanglante, le 24 mai, à la prison de la Roquette. Avec lui périrent en même temps, le président Bonjean, l'abbé Deguerry, curé de la Madeleine, l'abbé Surat archidiacre de Notre-Dame et le journaliste Chaudey. Après la Commune, il reçut des obsèques nationales. L?église Saint-Georges de la Villette a été construite ultérieurement à sa mémoire avenue Simon-Bolivar dans le 19e arrondissement de Paris. Son exécution lui aurait été prédite par Maximin Giraud, un des jeunes voyants de La Salette, le 4 décembre 1868, au cours d'une entrevue au cours de laquelle Mgr Darboy s'était exprimé de manière assez négative sur les apparitions de la Vierge Marie qui eurent lieu en 1846 : « [V]otre prétendue Belle Dame ? [?] Il est stupide, son discours ! » [?] Maximin, humilié pour ce prince de l'Église qui s'oubliait tellement devant lui, voulu que Notre Dame de la Salette eût le dernier mot. ? « Monseigneur, répondit il avec force, il est aussi vrai que la Sainte Vierge m'est apparue à la Salette et qu'elle m'a parlé, qu'il est vrai qu'en 1871, vous serez fusillé par la canaille. » Trois ans plus tard, à la Roquette, on assure que le prélat, prisonnier, répondit à des personnes qui voulaient faire des tentatives pour le sauver : ? « C'est inutile, Maximin m'a dit que je serai fusillé. » ? Léon Bloy, Celle qui pleure. Sa cellule de détention et le mur où il fut fusillé sont gardés depuis le début du xxe siècle dans la crypte de la grande chapelle du séminaire Saint-Sulpice d'Issy-les-Moulineaux. // Circa 1871 // CDV, tirage albuminé, 6 x 10.5 cm, vintage albumen print // Format (cm): 6,5x10,5.

  • Photographie,vintage cdv albumen print - Georges Darboy, né le 16 janvier 1813 à Fayl-Billot et mort fusillé durant la Commune, le 24 mai 1871 à Paris, est un ecclésiastique français, évêque de Nancy de 1859 à 1863, puis archevêque de Paris de 1863 à 1871. Fils d?épiciers, il est ordonné prêtre en 1836, il fut quelque temps vicaire à l'église Notre-Dame de Saint-Dizier et professeur au grand séminaire de Langres. En 1845, il rejoignit Mgr Denys Affre, archevêque de Paris ; d'abord prêtre auxiliaire à la Maison des Carmes et aumônier du lycée Henri-IV, il fut bientôt élevé aux postes de chanoine à Notre-Dame, de vicaire général et d'archidiacre de Saint-Denis, ayant auparavant été nommé protonotaire apostolique. Républicain convaincu, Darboy accueillit avec enthousiasme la IIe République en 1848. En 1859, il fut nommé évêque de Nancy, grâce à l?appui des milieux gallicans, où, pendant les trois ans où il eut la charge de ce diocèse, il s'intéressa spécialement aux questions d'éducation, créa l'école Saint-Léopold, agrandit le grand séminaire et écrivit (1862) sa lettre célèbre Sur la nécessité de l?étude. Transféré par un décret impérial du 10 janvier 1863 à l'archevêché de Paris, laissé vacant par la mort du cardinal Morlot, il consacra cette année-là la cathédrale Notre-Dame, alors complètement restaurée, et fut honoré des titres et fonctions de Grand aumônier, de sénateur du Second Empire et de conseiller impérial. Il soutient avec fermeté la politique romaine de Napoléon III contre l'hostilité d'une grande partie de l'opinion catholique et du clergé sensibles aux thèses ultramontaines. Il est nommé sénateur en 1864. Bien qu'il lui manquât l'indépendance de son prédécesseur et ami Mgr Affre, la compétence administrative de Mgr Sibour et l'affabilité du cardinal Morlot, Mgr Darboy était un prélat instruit, consciencieux et respecté. Avec l'aide d'hommes tels que Buquet, Isoard, Langénieux, Meignan et Foulon, il donna une impulsion nouvelle à l'administration ecclésiale que dans sa vieillesse son prédécesseur avait quelque peu négligée. Alors que, de plus en plus, le clergé français passait à l'ultramontanisme, Mgr Darboy restait un des derniers gallicans, ce qui lui valut de ne jamais recevoir le chapeau de cardinal et de se voir réprimander par le pape dans une lettre privée qu'une erreur fit publier. On lui reprocha de se montrer plus soumis qu'il n'aurait dû aux v?ux impériaux et d'adopter contre les exemptions des religieux une attitude que Rome le contraignit à abandonner en 1869. Ce fut la raison principale qui, pendant le Concile du Vatican de 1869/1870, le rangea, avec la minorité qui considérait que bien qu'elle fût réelle, la définition de l'infaillibilité pontificale était inopportune. Ses motivations étaient de nature plus politique que théologique. Darboy fut un de ceux qui pensèrent à une intervention diplomatique comme au moyen de mettre un terme à ces difficultés. Il quitta Rome avant le vote final du 18 juillet 1870 en exprimant des sentiments qu'il rétracta cependant plusieurs mois après la définition du dogme. Arrêté le 4 avril 1871 selon l?ordre de la Commune de Paris, il fut emprisonné à Mazas. Les efforts de ses amis ne parvinrent pas à le sauver, le gouvernement versaillais de Thiers ayant notamment refusé toutes les propositions d?échange formulées par les Communards, contre le socialiste Blanqui, enfermé dans une prison de Bretagne. Il fut exécuté comme otage pendant la Semaine sanglante, le 24 mai, à la prison de la Roquette. Avec lui périrent en même temps, le président Bonjean, l'abbé Deguerry, curé de la Madeleine, l'abbé Surat archidiacre de Notre-Dame et le journaliste Chaudey. Après la Commune, il reçut des obsèques nationales. L?église Saint-Georges de la Villette a été construite ultérieurement à sa mémoire avenue Simon-Bolivar dans le 19e arrondissement de Paris. Son exécution lui aurait été prédite par Maximin Giraud, un des jeunes voyants de La Salette, le 4 décembre 1868, au cours d'une entrevue au cours de laquelle Mgr Darboy s'était exprimé de manière assez négative sur les apparitions de la Vierge Marie qui eurent lieu en 1846 : « [V]otre prétendue Belle Dame ? [?] Il est stupide, son discours ! » [?] Maximin, humilié pour ce prince de l'Église qui s'oubliait tellement devant lui, voulu que Notre Dame de la Salette eût le dernier mot. ? « Monseigneur, répondit il avec force, il est aussi vrai que la Sainte Vierge m'est apparue à la Salette et qu'elle m'a parlé, qu'il est vrai qu'en 1871, vous serez fusillé par la canaille. » Trois ans plus tard, à la Roquette, on assure que le prélat, prisonnier, répondit à des personnes qui voulaient faire des tentatives pour le sauver : ? « C'est inutile, Maximin m'a dit que je serai fusillé. » ? Léon Bloy, Celle qui pleure. Sa cellule de détention et le mur où il fut fusillé sont gardés depuis le début du xxe siècle dans la crypte de la grande chapelle du séminaire Saint-Sulpice d'Issy-les-Moulineaux. // Circa 1870 // CDV, tirage albuminé, 6 x 10.5 cm, vintage albumen print // Format (cm): 6,5x10,5.

  • Photographie,vintage cdv albumen print - Georges Darboy, né le 16 janvier 1813 à Fayl-Billot et mort fusillé durant la Commune, le 24 mai 1871 à Paris, est un ecclésiastique français, évêque de Nancy de 1859 à 1863, puis archevêque de Paris de 1863 à 1871. Fils d?épiciers, il est ordonné prêtre en 1836, il fut quelque temps vicaire à l'église Notre-Dame de Saint-Dizier et professeur au grand séminaire de Langres. En 1845, il rejoignit Mgr Denys Affre, archevêque de Paris ; d'abord prêtre auxiliaire à la Maison des Carmes et aumônier du lycée Henri-IV, il fut bientôt élevé aux postes de chanoine à Notre-Dame, de vicaire général et d'archidiacre de Saint-Denis, ayant auparavant été nommé protonotaire apostolique. Républicain convaincu, Darboy accueillit avec enthousiasme la IIe République en 1848. En 1859, il fut nommé évêque de Nancy, grâce à l?appui des milieux gallicans, où, pendant les trois ans où il eut la charge de ce diocèse, il s'intéressa spécialement aux questions d'éducation, créa l'école Saint-Léopold, agrandit le grand séminaire et écrivit (1862) sa lettre célèbre Sur la nécessité de l?étude. Transféré par un décret impérial du 10 janvier 1863 à l'archevêché de Paris, laissé vacant par la mort du cardinal Morlot, il consacra cette année-là la cathédrale Notre-Dame, alors complètement restaurée, et fut honoré des titres et fonctions de Grand aumônier, de sénateur du Second Empire et de conseiller impérial. Il soutient avec fermeté la politique romaine de Napoléon III contre l'hostilité d'une grande partie de l'opinion catholique et du clergé sensibles aux thèses ultramontaines. Il est nommé sénateur en 1864. Bien qu'il lui manquât l'indépendance de son prédécesseur et ami Mgr Affre, la compétence administrative de Mgr Sibour et l'affabilité du cardinal Morlot, Mgr Darboy était un prélat instruit, consciencieux et respecté. Avec l'aide d'hommes tels que Buquet, Isoard, Langénieux, Meignan et Foulon, il donna une impulsion nouvelle à l'administration ecclésiale que dans sa vieillesse son prédécesseur avait quelque peu négligée. Alors que, de plus en plus, le clergé français passait à l'ultramontanisme, Mgr Darboy restait un des derniers gallicans, ce qui lui valut de ne jamais recevoir le chapeau de cardinal et de se voir réprimander par le pape dans une lettre privée qu'une erreur fit publier. On lui reprocha de se montrer plus soumis qu'il n'aurait dû aux v?ux impériaux et d'adopter contre les exemptions des religieux une attitude que Rome le contraignit à abandonner en 1869. Ce fut la raison principale qui, pendant le Concile du Vatican de 1869/1870, le rangea, avec la minorité qui considérait que bien qu'elle fût réelle, la définition de l'infaillibilité pontificale était inopportune. Ses motivations étaient de nature plus politique que théologique. Darboy fut un de ceux qui pensèrent à une intervention diplomatique comme au moyen de mettre un terme à ces difficultés. Il quitta Rome avant le vote final du 18 juillet 1870 en exprimant des sentiments qu'il rétracta cependant plusieurs mois après la définition du dogme. Arrêté le 4 avril 1871 selon l?ordre de la Commune de Paris, il fut emprisonné à Mazas. Les efforts de ses amis ne parvinrent pas à le sauver, le gouvernement versaillais de Thiers ayant notamment refusé toutes les propositions d?échange formulées par les Communards, contre le socialiste Blanqui, enfermé dans une prison de Bretagne. Il fut exécuté comme otage pendant la Semaine sanglante, le 24 mai, à la prison de la Roquette. Avec lui périrent en même temps, le président Bonjean, l'abbé Deguerry, curé de la Madeleine, l'abbé Surat archidiacre de Notre-Dame et le journaliste Chaudey. Après la Commune, il reçut des obsèques nationales. L?église Saint-Georges de la Villette a été construite ultérieurement à sa mémoire avenue Simon-Bolivar dans le 19e arrondissement de Paris. Son exécution lui aurait été prédite par Maximin Giraud, un des jeunes voyants de La Salette, le 4 décembre 1868, au cours d'une entrevue au cours de laquelle Mgr Darboy s'était exprimé de manière assez négative sur les apparitions de la Vierge Marie qui eurent lieu en 1846 : « [V]otre prétendue Belle Dame ? [?] Il est stupide, son discours ! » [?] Maximin, humilié pour ce prince de l'Église qui s'oubliait tellement devant lui, voulu que Notre Dame de la Salette eût le dernier mot. ? « Monseigneur, répondit il avec force, il est aussi vrai que la Sainte Vierge m'est apparue à la Salette et qu'elle m'a parlé, qu'il est vrai qu'en 1871, vous serez fusillé par la canaille. » Trois ans plus tard, à la Roquette, on assure que le prélat, prisonnier, répondit à des personnes qui voulaient faire des tentatives pour le sauver : ? « C'est inutile, Maximin m'a dit que je serai fusillé. » ? Léon Bloy, Celle qui pleure. Sa cellule de détention et le mur où il fut fusillé sont gardés depuis le début du xxe siècle dans la crypte de la grande chapelle du séminaire Saint-Sulpice d'Issy-les-Moulineaux. // Circa 1870 // CDV, tirage albuminé, 6 x 10.5 cm, vintage albumen print // Format (cm): 6,5x10,5.

  • Photographie,vintage cdv albumen print - Georges Darboy, né le 16 janvier 1813 à Fayl-Billot et mort fusillé durant la Commune, le 24 mai 1871 à Paris, est un ecclésiastique français, évêque de Nancy de 1859 à 1863, puis archevêque de Paris de 1863 à 1871. Fils d?épiciers, il est ordonné prêtre en 1836, il fut quelque temps vicaire à l'église Notre-Dame de Saint-Dizier et professeur au grand séminaire de Langres. En 1845, il rejoignit Mgr Denys Affre, archevêque de Paris ; d'abord prêtre auxiliaire à la Maison des Carmes et aumônier du lycée Henri-IV, il fut bientôt élevé aux postes de chanoine à Notre-Dame, de vicaire général et d'archidiacre de Saint-Denis, ayant auparavant été nommé protonotaire apostolique. Républicain convaincu, Darboy accueillit avec enthousiasme la IIe République en 1848. En 1859, il fut nommé évêque de Nancy, grâce à l?appui des milieux gallicans, où, pendant les trois ans où il eut la charge de ce diocèse, il s'intéressa spécialement aux questions d'éducation, créa l'école Saint-Léopold, agrandit le grand séminaire et écrivit (1862) sa lettre célèbre Sur la nécessité de l?étude. Transféré par un décret impérial du 10 janvier 1863 à l'archevêché de Paris, laissé vacant par la mort du cardinal Morlot, il consacra cette année-là la cathédrale Notre-Dame, alors complètement restaurée, et fut honoré des titres et fonctions de Grand aumônier, de sénateur du Second Empire et de conseiller impérial. Il soutient avec fermeté la politique romaine de Napoléon III contre l'hostilité d'une grande partie de l'opinion catholique et du clergé sensibles aux thèses ultramontaines. Il est nommé sénateur en 1864. Bien qu'il lui manquât l'indépendance de son prédécesseur et ami Mgr Affre, la compétence administrative de Mgr Sibour et l'affabilité du cardinal Morlot, Mgr Darboy était un prélat instruit, consciencieux et respecté. Avec l'aide d'hommes tels que Buquet, Isoard, Langénieux, Meignan et Foulon, il donna une impulsion nouvelle à l'administration ecclésiale que dans sa vieillesse son prédécesseur avait quelque peu négligée. Alors que, de plus en plus, le clergé français passait à l'ultramontanisme, Mgr Darboy restait un des derniers gallicans, ce qui lui valut de ne jamais recevoir le chapeau de cardinal et de se voir réprimander par le pape dans une lettre privée qu'une erreur fit publier. On lui reprocha de se montrer plus soumis qu'il n'aurait dû aux v?ux impériaux et d'adopter contre les exemptions des religieux une attitude que Rome le contraignit à abandonner en 1869. Ce fut la raison principale qui, pendant le Concile du Vatican de 1869/1870, le rangea, avec la minorité qui considérait que bien qu'elle fût réelle, la définition de l'infaillibilité pontificale était inopportune. Ses motivations étaient de nature plus politique que théologique. Darboy fut un de ceux qui pensèrent à une intervention diplomatique comme au moyen de mettre un terme à ces difficultés. Il quitta Rome avant le vote final du 18 juillet 1870 en exprimant des sentiments qu'il rétracta cependant plusieurs mois après la définition du dogme. Arrêté le 4 avril 1871 selon l?ordre de la Commune de Paris, il fut emprisonné à Mazas. Les efforts de ses amis ne parvinrent pas à le sauver, le gouvernement versaillais de Thiers ayant notamment refusé toutes les propositions d?échange formulées par les Communards, contre le socialiste Blanqui, enfermé dans une prison de Bretagne. Il fut exécuté comme otage pendant la Semaine sanglante, le 24 mai, à la prison de la Roquette. Avec lui périrent en même temps, le président Bonjean, l'abbé Deguerry, curé de la Madeleine, l'abbé Surat archidiacre de Notre-Dame et le journaliste Chaudey. Après la Commune, il reçut des obsèques nationales. L?église Saint-Georges de la Villette a été construite ultérieurement à sa mémoire avenue Simon-Bolivar dans le 19e arrondissement de Paris. Son exécution lui aurait été prédite par Maximin Giraud, un des jeunes voyants de La Salette, le 4 décembre 1868, au cours d'une entrevue au cours de laquelle Mgr Darboy s'était exprimé de manière assez négative sur les apparitions de la Vierge Marie qui eurent lieu en 1846 : « [V]otre prétendue Belle Dame ? [?] Il est stupide, son discours ! » [?] Maximin, humilié pour ce prince de l'Église qui s'oubliait tellement devant lui, voulu que Notre Dame de la Salette eût le dernier mot. ? « Monseigneur, répondit il avec force, il est aussi vrai que la Sainte Vierge m'est apparue à la Salette et qu'elle m'a parlé, qu'il est vrai qu'en 1871, vous serez fusillé par la canaille. » Trois ans plus tard, à la Roquette, on assure que le prélat, prisonnier, répondit à des personnes qui voulaient faire des tentatives pour le sauver : ? « C'est inutile, Maximin m'a dit que je serai fusillé. » ? Léon Bloy, Celle qui pleure. Sa cellule de détention et le mur où il fut fusillé sont gardés depuis le début du xxe siècle dans la crypte de la grande chapelle du séminaire Saint-Sulpice d'Issy-les-Moulineaux. // Circa 1870 // CDV, tirage albuminé, 6 x 10.5 cm, vintage albumen print // Format (cm): 6,5x10,5.

  • Photographie,vintage cdv albumen print - Georges Darboy, né le 16 janvier 1813 à Fayl-Billot et mort fusillé durant la Commune, le 24 mai 1871 à Paris, est un ecclésiastique français, évêque de Nancy de 1859 à 1863, puis archevêque de Paris de 1863 à 1871. Fils d?épiciers, il est ordonné prêtre en 1836, il fut quelque temps vicaire à l'église Notre-Dame de Saint-Dizier et professeur au grand séminaire de Langres. En 1845, il rejoignit Mgr Denys Affre, archevêque de Paris ; d'abord prêtre auxiliaire à la Maison des Carmes et aumônier du lycée Henri-IV, il fut bientôt élevé aux postes de chanoine à Notre-Dame, de vicaire général et d'archidiacre de Saint-Denis, ayant auparavant été nommé protonotaire apostolique. Républicain convaincu, Darboy accueillit avec enthousiasme la IIe République en 1848. En 1859, il fut nommé évêque de Nancy, grâce à l?appui des milieux gallicans, où, pendant les trois ans où il eut la charge de ce diocèse, il s'intéressa spécialement aux questions d'éducation, créa l'école Saint-Léopold, agrandit le grand séminaire et écrivit (1862) sa lettre célèbre Sur la nécessité de l?étude. Transféré par un décret impérial du 10 janvier 1863 à l'archevêché de Paris, laissé vacant par la mort du cardinal Morlot, il consacra cette année-là la cathédrale Notre-Dame, alors complètement restaurée, et fut honoré des titres et fonctions de Grand aumônier, de sénateur du Second Empire et de conseiller impérial. Il soutient avec fermeté la politique romaine de Napoléon III contre l'hostilité d'une grande partie de l'opinion catholique et du clergé sensibles aux thèses ultramontaines. Il est nommé sénateur en 1864. Bien qu'il lui manquât l'indépendance de son prédécesseur et ami Mgr Affre, la compétence administrative de Mgr Sibour et l'affabilité du cardinal Morlot, Mgr Darboy était un prélat instruit, consciencieux et respecté. Avec l'aide d'hommes tels que Buquet, Isoard, Langénieux, Meignan et Foulon, il donna une impulsion nouvelle à l'administration ecclésiale que dans sa vieillesse son prédécesseur avait quelque peu négligée. Alors que, de plus en plus, le clergé français passait à l'ultramontanisme, Mgr Darboy restait un des derniers gallicans, ce qui lui valut de ne jamais recevoir le chapeau de cardinal et de se voir réprimander par le pape dans une lettre privée qu'une erreur fit publier. On lui reprocha de se montrer plus soumis qu'il n'aurait dû aux v?ux impériaux et d'adopter contre les exemptions des religieux une attitude que Rome le contraignit à abandonner en 1869. Ce fut la raison principale qui, pendant le Concile du Vatican de 1869/1870, le rangea, avec la minorité qui considérait que bien qu'elle fût réelle, la définition de l'infaillibilité pontificale était inopportune. Ses motivations étaient de nature plus politique que théologique. Darboy fut un de ceux qui pensèrent à une intervention diplomatique comme au moyen de mettre un terme à ces difficultés. Il quitta Rome avant le vote final du 18 juillet 1870 en exprimant des sentiments qu'il rétracta cependant plusieurs mois après la définition du dogme. Arrêté le 4 avril 1871 selon l?ordre de la Commune de Paris, il fut emprisonné à Mazas. Les efforts de ses amis ne parvinrent pas à le sauver, le gouvernement versaillais de Thiers ayant notamment refusé toutes les propositions d?échange formulées par les Communards, contre le socialiste Blanqui, enfermé dans une prison de Bretagne. Il fut exécuté comme otage pendant la Semaine sanglante, le 24 mai, à la prison de la Roquette. Avec lui périrent en même temps, le président Bonjean, l'abbé Deguerry, curé de la Madeleine, l'abbé Surat archidiacre de Notre-Dame et le journaliste Chaudey. Après la Commune, il reçut des obsèques nationales. L?église Saint-Georges de la Villette a été construite ultérieurement à sa mémoire avenue Simon-Bolivar dans le 19e arrondissement de Paris. Son exécution lui aurait été prédite par Maximin Giraud, un des jeunes voyants de La Salette, le 4 décembre 1868, au cours d'une entrevue au cours de laquelle Mgr Darboy s'était exprimé de manière assez négative sur les apparitions de la Vierge Marie qui eurent lieu en 1846 : « [V]otre prétendue Belle Dame ? [?] Il est stupide, son discours ! » [?] Maximin, humilié pour ce prince de l'Église qui s'oubliait tellement devant lui, voulu que Notre Dame de la Salette eût le dernier mot. ? « Monseigneur, répondit il avec force, il est aussi vrai que la Sainte Vierge m'est apparue à la Salette et qu'elle m'a parlé, qu'il est vrai qu'en 1871, vous serez fusillé par la canaille. » Trois ans plus tard, à la Roquette, on assure que le prélat, prisonnier, répondit à des personnes qui voulaient faire des tentatives pour le sauver : ? « C'est inutile, Maximin m'a dit que je serai fusillé. » ? Léon Bloy, Celle qui pleure. Sa cellule de détention et le mur où il fut fusillé sont gardés depuis le début du xxe siècle dans la crypte de la grande chapelle du séminaire Saint-Sulpice d'Issy-les-Moulineaux. // Circa 1870 // CDV, tirage albuminé, 6 x 10.5 cm, vintage albumen print // Format (cm): 6,5x10,5.

  • Photographie,vintage cdv albumen print - Georges Darboy, né le 16 janvier 1813 à Fayl-Billot et mort fusillé durant la Commune, le 24 mai 1871 à Paris, est un ecclésiastique français, évêque de Nancy de 1859 à 1863, puis archevêque de Paris de 1863 à 1871. Fils d?épiciers, il est ordonné prêtre en 1836, il fut quelque temps vicaire à l'église Notre-Dame de Saint-Dizier et professeur au grand séminaire de Langres. En 1845, il rejoignit Mgr Denys Affre, archevêque de Paris ; d'abord prêtre auxiliaire à la Maison des Carmes et aumônier du lycée Henri-IV, il fut bientôt élevé aux postes de chanoine à Notre-Dame, de vicaire général et d'archidiacre de Saint-Denis, ayant auparavant été nommé protonotaire apostolique. Républicain convaincu, Darboy accueillit avec enthousiasme la IIe République en 1848. En 1859, il fut nommé évêque de Nancy, grâce à l?appui des milieux gallicans, où, pendant les trois ans où il eut la charge de ce diocèse, il s'intéressa spécialement aux questions d'éducation, créa l'école Saint-Léopold, agrandit le grand séminaire et écrivit (1862) sa lettre célèbre Sur la nécessité de l?étude. Transféré par un décret impérial du 10 janvier 1863 à l'archevêché de Paris, laissé vacant par la mort du cardinal Morlot, il consacra cette année-là la cathédrale Notre-Dame, alors complètement restaurée, et fut honoré des titres et fonctions de Grand aumônier, de sénateur du Second Empire et de conseiller impérial. Il soutient avec fermeté la politique romaine de Napoléon III contre l'hostilité d'une grande partie de l'opinion catholique et du clergé sensibles aux thèses ultramontaines. Il est nommé sénateur en 1864. Bien qu'il lui manquât l'indépendance de son prédécesseur et ami Mgr Affre, la compétence administrative de Mgr Sibour et l'affabilité du cardinal Morlot, Mgr Darboy était un prélat instruit, consciencieux et respecté. Avec l'aide d'hommes tels que Buquet, Isoard, Langénieux, Meignan et Foulon, il donna une impulsion nouvelle à l'administration ecclésiale que dans sa vieillesse son prédécesseur avait quelque peu négligée. Alors que, de plus en plus, le clergé français passait à l'ultramontanisme, Mgr Darboy restait un des derniers gallicans, ce qui lui valut de ne jamais recevoir le chapeau de cardinal et de se voir réprimander par le pape dans une lettre privée qu'une erreur fit publier. On lui reprocha de se montrer plus soumis qu'il n'aurait dû aux v?ux impériaux et d'adopter contre les exemptions des religieux une attitude que Rome le contraignit à abandonner en 1869. Ce fut la raison principale qui, pendant le Concile du Vatican de 1869/1870, le rangea, avec la minorité qui considérait que bien qu'elle fût réelle, la définition de l'infaillibilité pontificale était inopportune. Ses motivations étaient de nature plus politique que théologique. Darboy fut un de ceux qui pensèrent à une intervention diplomatique comme au moyen de mettre un terme à ces difficultés. Il quitta Rome avant le vote final du 18 juillet 1870 en exprimant des sentiments qu'il rétracta cependant plusieurs mois après la définition du dogme. Arrêté le 4 avril 1871 selon l?ordre de la Commune de Paris, il fut emprisonné à Mazas. Les efforts de ses amis ne parvinrent pas à le sauver, le gouvernement versaillais de Thiers ayant notamment refusé toutes les propositions d?échange formulées par les Communards, contre le socialiste Blanqui, enfermé dans une prison de Bretagne. Il fut exécuté comme otage pendant la Semaine sanglante, le 24 mai, à la prison de la Roquette. Avec lui périrent en même temps, le président Bonjean, l'abbé Deguerry, curé de la Madeleine, l'abbé Surat archidiacre de Notre-Dame et le journaliste Chaudey. Après la Commune, il reçut des obsèques nationales. Fosse commune où fut retrouvé Georges Darboy le 28 mai 1871 avant d'être inhumé à la cathédrale Notre-Dame de Paris. L?église Saint-Georges de la Villette a été construite ultérieurement à sa mémoire avenue Simon-Bolivar dans le 19e arrondissement de Paris. Son exécution lui aurait été prédite par Maximin Giraud, un des jeunes voyants de La Salette, le 4 décembre 1868, au cours d'une entrevue au cours de laquelle Mgr Darboy s'était exprimé de manière assez négative sur les apparitions de la Vierge Marie qui eurent lieu en 1846 : « [V]otre prétendue Belle Dame ? [?] Il est stupide, son discours ! » [?] Maximin, humilié pour ce prince de l'Église qui s'oubliait tellement devant lui, voulu que Notre Dame de la Salette eût le dernier mot. ? « Monseigneur, répondit il avec force, il est aussi vrai que la Sainte Vierge m'est apparue à la Salette et qu'elle m'a parlé, qu'il est vrai qu'en 1871, vous serez fusillé par la canaille. » Trois ans plus tard, à la Roquette, on assure que le prélat, prisonnier, répondit à des personnes qui voulaient faire des tentatives pour le sauver : ? « C'est inutile, Maximin m'a dit que je serai fusillé. » ? Léon Bloy, Celle qui pleure. Sa cellule de détention et le mur où il fut fusillé sont gardés depuis le début du xxe siècle dans la crypte de la grande chapelle du séminaire Saint-Sulpice d'Issy-les-Moulineaux. // Circa 1870 // CDV, tirage albuminé, 6 x 10.5 cm, vintage albumen print // Format (cm): 6,5x10,5.

  • Photographie,Vintage CDV albumen carte de visite - Henri-Marie-Gaston de Bonnechose, né à Paris le 30 mai 1800, mort à Rouen le 28 octobre 1883, est un homme d'Église français, archevêque de Rouen et cardinal. Henri de Bonnechose naît le 30 mai 1800 à Paris. Son père est français, ancien page du roi Louis XVI devenu sous-préfet de Nimègue sous l'Empire tandis que sa mère est néerlandaise protestante. Il est le frère aîné d'Émile de Bonnechose historien, écrivain et bibliothécaire royal, et de Louis de Bonnechose (1811-1832) qui fut page de Charles X et fut tué en Vendée lors de l'insurrection légitimiste de 1832. Il passe sa jeunesse à Bruxelles, puis à Nimègue où son père est en fonction. La chute de l'Empire le conduit à Yvetot et il fait ses études à Rouen, puis à Paris. Protestant, il se convertit au catholicisme à 18 ans et il est baptisé sub conditionem le 13 septembre 1819. Après la licence en droit obtenue à Paris le 29 juillet 1822, il est nommé substitut aux Andelys en janvier 1823, mais quitte cette ville pour exercer les mêmes fonctions à Rouen. Le 4 mars 1826, il devient procureur du roi à Neufchâtel-en-Bray, puis est nommé substitut du procureur général à la Cour royale de Bourges, le 24 janvier 1827. Il n'y reste que quelques mois pour devenir avocat général à la Cour de Riom, le 17 septembre 18271. Le 10 juin 1829, grâce à l'archevêque, Mgr de Rohan-Chabot, il entre à la Cour de Besançon comme premier avocat général. Il donne sa démission le 9 septembre 1830 pour entrer dans la communauté de l'abbé Bautain à Strasbourg. Le 18 décembre 1830, il est ordonné sous-diacre et reçoit le diaconat le 17 décembre 1831. Le 21 décembre 1833, il devient prêtre et célèbre sa première messe le 29 décembre dans l'église Saint-Pierre-le-Vieux. Après quelques années consacrées à l'enseignement au collège de Juilly, le gouvernement de Louis-Philippe l'envoie à Rome comme recteur de Saint-Louis-des-Français (1844-1847)1. C'est là qu'il reçoit l'ordonnance royale le nommant évêque de Carcassonne. Élu le 17 janvier 1848, il est consacré le 30 janvier à l'église Saint-Louis-des-Français de Rome par le cardinal Orioli, assisté de Mgr D'Andrea, archevêque de Mélitène, et Mgr Lucciardi, archevêque de Damas. Il ne peut rejoindre son siège que 24 mai. Il y est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1852. Le climat du midi ne lui convenant pas, il est transféré à Évreux le 23 mars 18551 qu'il rejoint le 31 mai. Pour quelques années seulement, puisqu'il est nommé archevêque de Rouen par Napoléon III le 21 février 1858 et promu le 18 mars. En 1863, il est nommé officier de la Légion d'honneur. Il est créé cardinal-prêtre au consistoire du 11 décembre 1863 tenu par le pape Pie IX. Le 14 janvier 1864, il reçoit la barrette cardinalice des mains de l'Empereur dans la chapelle des Tuileries. Il reçoit le chapeau rouge et le titre de S. Clemente le 22 septembre 1864. Sa nouvelle dignité lui donne accès au Sénat du Second Empire où il interviendra fréquemment. En 1869, il est promu commandeur de la Légion d'honneur. Soucieux de la conservation du patrimoine, il nomme en 1861 l'abbé Cochet inspecteur des monuments religieux du diocèse. Toutes transformations des églises ou aliénation de biens doit recevoir l'aval de Cochet, qui rend compte de sa mission chaque semestre. Bonnechose invite également ses desservants à rédiger des annales paroissiales. En 1865, il procède à la translation, du fort de Braine (près de Soissons) à Rouen, des reliques de Saint Victrice (évêque de Rouen), qui avait été soustraites et protégées des invasions normandes au ixe siècle. Au nom du Saint-Père et des chanoines du chapitre de la Basilique Vaticane, il procède au Couronnement de la Vierge de Notre-Dame de La Délivrande (Calvados) le 22 août 1872. Pour diffuser ses décisions dans tout le diocèse, il lance en 1867 La Semaine religieuse du diocèse de Rouen, un des premiers bulletins diocésains en France. L'occupation de Rouen par l'armée prussienne lui donne l'occasion de renouer avec la tradition de l'évêque defensor civitatis (défenseur, protecteur de la cité). A la demande de la municipalité de Rouen, il se rend à Versailles où il est reçu par le chancelier Otto von Bismarck, par l'Empereur et par son fils. Il obtient une réduction des deux tiers de la dette de la ville. Auparavant, il avait été l'un des Pères du premier concile du Vatican et soutiendra le dogme de l'infaillibilité pontificale. Il observe une stricte neutralité pendant les débats qui amènent l'établissement de la IIIe République, ce qui ne l'empêche pas de faire de nombreuses démarches notamment auprès de Jules Grévy. Il participe au conclave de 1878 à l'issue duquel le pape Léon XIII est élu. En 1883, il se rend une dernière fois à Rome, mais, pris d'un malaise le 16 octobre à la gare Saint-Lazare, il meurt le 28 octobre suivant. Ses obsèques sont célébrées le 6 novembre ; c'était la dernière fois qu'un cardinal français recevait l'hommage des pouvoirs publics. Mgr Besson, évêque de Nîmes, prononce une oraison funèbre à Rouen le 13 décembre. Mgr de Bonnechose avait demandé à être représenté à genoux, tourné vers le maître-autel de la chapelle Saint-Pierre-Saint-Paul où sa sépulture devait se trouver. L'?uvre est celle du sculpteur Henri Chapu. Il réalise une maquette à la fin 1889 qu'il expédie à Carrare. Il meurt sans pouvoir achever la traîne de la cappa magna. La statue est exposée au Salon de 1891 puis est mise en place. Le monument, dont le piédestal est l'?uvre d'Edmond Bonet, est inauguré le 23 mars 18936. Assise sur le socle, une grande statue de bronze, réalisation de Carlus, représentait la « France chrétienne ». Après guerre, seul l'orant de marbre blanc a été conservé et placé à l'entrée de la chapelle de la Vierge. // Circa 1865 // CDV, tirage albuminé, 6 x 10.5 cm, vintage albumen print // Format (cm): 6,5x10,5.

  • Photographie,vintage cdv albumen print - Georges Darboy, né le 16 janvier 1813 à Fayl-Billot et mort fusillé durant la Commune, le 24 mai 1871 à Paris, est un ecclésiastique français, évêque de Nancy de 1859 à 1863, puis archevêque de Paris de 1863 à 1871. Fils d?épiciers, il est ordonné prêtre en 1836, il fut quelque temps vicaire à l'église Notre-Dame de Saint-Dizier et professeur au grand séminaire de Langres. En 1845, il rejoignit Mgr Denys Affre, archevêque de Paris ; d'abord prêtre auxiliaire à la Maison des Carmes et aumônier du lycée Henri-IV, il fut bientôt élevé aux postes de chanoine à Notre-Dame, de vicaire général et d'archidiacre de Saint-Denis, ayant auparavant été nommé protonotaire apostolique. Républicain convaincu, Darboy accueillit avec enthousiasme la IIe République en 1848. En 1859, il fut nommé évêque de Nancy, grâce à l?appui des milieux gallicans, où, pendant les trois ans où il eut la charge de ce diocèse, il s'intéressa spécialement aux questions d'éducation, créa l'école Saint-Léopold, agrandit le grand séminaire et écrivit (1862) sa lettre célèbre Sur la nécessité de l?étude. Transféré par un décret impérial du 10 janvier 1863 à l'archevêché de Paris, laissé vacant par la mort du cardinal Morlot, il consacra cette année-là la cathédrale Notre-Dame, alors complètement restaurée, et fut honoré des titres et fonctions de Grand aumônier, de sénateur du Second Empire et de conseiller impérial. Il soutient avec fermeté la politique romaine de Napoléon III contre l'hostilité d'une grande partie de l'opinion catholique et du clergé sensibles aux thèses ultramontaines. Il est nommé sénateur en 1864. Bien qu'il lui manquât l'indépendance de son prédécesseur et ami Mgr Affre, la compétence administrative de Mgr Sibour et l'affabilité du cardinal Morlot, Mgr Darboy était un prélat instruit, consciencieux et respecté. Avec l'aide d'hommes tels que Buquet, Isoard, Langénieux, Meignan et Foulon, il donna une impulsion nouvelle à l'administration ecclésiale que dans sa vieillesse son prédécesseur avait quelque peu négligée. Alors que, de plus en plus, le clergé français passait à l'ultramontanisme, Mgr Darboy restait un des derniers gallicans, ce qui lui valut de ne jamais recevoir le chapeau de cardinal et de se voir réprimander par le pape dans une lettre privée qu'une erreur fit publier. On lui reprocha de se montrer plus soumis qu'il n'aurait dû aux v?ux impériaux et d'adopter contre les exemptions des religieux une attitude que Rome le contraignit à abandonner en 1869. Ce fut la raison principale qui, pendant le Concile du Vatican de 1869/1870, le rangea, avec la minorité qui considérait que bien qu'elle fût réelle, la définition de l'infaillibilité pontificale était inopportune. Ses motivations étaient de nature plus politique que théologique. Darboy fut un de ceux qui pensèrent à une intervention diplomatique comme au moyen de mettre un terme à ces difficultés. Il quitta Rome avant le vote final du 18 juillet 1870 en exprimant des sentiments qu'il rétracta cependant plusieurs mois après la définition du dogme. Arrêté le 4 avril 1871 selon l?ordre de la Commune de Paris, il fut emprisonné à Mazas. Les efforts de ses amis ne parvinrent pas à le sauver, le gouvernement versaillais de Thiers ayant notamment refusé toutes les propositions d?échange formulées par les Communards, contre le socialiste Blanqui, enfermé dans une prison de Bretagne. Il fut exécuté comme otage pendant la Semaine sanglante, le 24 mai, à la prison de la Roquette. Avec lui périrent en même temps, le président Bonjean, l'abbé Deguerry, curé de la Madeleine, l'abbé Surat archidiacre de Notre-Dame et le journaliste Chaudey. Après la Commune, il reçut des obsèques nationales. Fosse commune où fut retrouvé Georges Darboy le 28 mai 1871 avant d'être inhumé à la cathédrale Notre-Dame de Paris. L?église Saint-Georges de la Villette a été construite ultérieurement à sa mémoire avenue Simon-Bolivar dans le 19e arrondissement de Paris. Son exécution lui aurait été prédite par Maximin Giraud, un des jeunes voyants de La Salette, le 4 décembre 1868, au cours d'une entrevue au cours de laquelle Mgr Darboy s'était exprimé de manière assez négative sur les apparitions de la Vierge Marie qui eurent lieu en 1846 : « [V]otre prétendue Belle Dame ? [?] Il est stupide, son discours ! » [?] Maximin, humilié pour ce prince de l'Église qui s'oubliait tellement devant lui, voulu que Notre Dame de la Salette eût le dernier mot. ? « Monseigneur, répondit il avec force, il est aussi vrai que la Sainte Vierge m'est apparue à la Salette et qu'elle m'a parlé, qu'il est vrai qu'en 1871, vous serez fusillé par la canaille. » Trois ans plus tard, à la Roquette, on assure que le prélat, prisonnier, répondit à des personnes qui voulaient faire des tentatives pour le sauver : ? « C'est inutile, Maximin m'a dit que je serai fusillé. » ? Léon Bloy, Celle qui pleure. Sa cellule de détention et le mur où il fut fusillé sont gardés depuis le début du xxe siècle dans la crypte de la grande chapelle du séminaire Saint-Sulpice d'Issy-les-Moulineaux. // Circa 1865 // CDV, tirage albuminé, 6 x 10.5 cm, vintage albumen print // Format (cm): 6,5x10,5.

  • Bertrand, P , F

    Verlag: Brepols - Harvey Miller 2005, 2005

    Anbieter: BOOKSELLER - ERIK TONEN BOOKS, Antwerpen, Belgien

    Verbandsmitglied: ILAB

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    Hardcover , 343 p., 153 b/w ill. 16 colour ill., 245 x 297 mm, Languages: French, fine copy !! ISBN 9782503516684. The subject of this book is tapestry, with a particular focus on the function and use of hangings, and on the eventuality or necessity of owning them in the modern world. It is thus viewed from an angle warranted by an inquiry into the determination of the object. The relationship of that object to the place for which it was intended or in which it is used is a crucial point, for, by its very nature, tapestry can be easily moved and can take on a new meaning in a different setting. This apparent truism is rendered complex by the specific characteristics of tapestry, which places any analysis in the dual perspective of furnishings on the one hand and of large-scale architectural decor on the other and touches at the same time on the sociology of art and its reception. The point of departure for this study is the celebrated Barberini family, which assumed a prominent position within Roman nobility by virtue of the authority of Urban VIII, who was elected Pope in 1623. Patrons of the Arts and Letters, the Pope and his nephews, Cardinals Francesco and Antonio Barberini, as well as Prince Taddeo, brought together more than nine hundred tapestries to adorn their sumptuous palaces and to decorate churches for ceremonial occasions. The sources drawn on consist of a vast ensemble of archival documents (inventories, records of payments and correspondence) from the Vatican Library. The first two parts deal with the problem of individual taste for a given type of object, tapestry in the present case. They pay particular attention to the manifestations of the Barberini?s interest in it, to their admiration for such and such a hanging, and to their private commissions. They inquire into the significance of the foundation of the family tapestry works by Cardinal Francesco Barberini. The third part is based on a discussion of the daily use of the tapestries in palaces, but also of occasional use for events on festive or ceremonial occasions outside, in the streets of the city, or in churches. This part in fact attempts to answer the question as to the way in which, in a hierarchical and codified society, an interest in a given art form can be expressed in interior decoration in a way that allows awareness of its specific characteristics. The fourth part is concerned with the notion of patrician collection and the dispersion of the latter. Nearly two-thirds of the extant tapestries have been localized in the United States, in the museums of Boston, New York, Philadelphia, Cleveland, Flint, Minneapolis, San Francisco, etc., Charles M. Ffoulke, a Washington collector, having bought an important lot from the Barberini family in 1889. The fifth and last part analyses the process of tapestry-making, with special emphasis on the drawing up of models and cartoon. Urban VIII and Francesco Barberini were particularly attentive to the quality of the design and of the weaving itself, carried out in the most famous workshops of Brussels, Paris and Rome. It has thus been possible to reconstitute the elements of an aspect of the Barberini taste on the basis of a study of their tapestries. Pascal-Francois Bertrand is Professor of Art History at the Universite de Pau et des Pays de l?Adour. Le propos de ce livre est de mener une reflexion sur la tapisserie, en portant principalement l?attention sur la fonction et l?usage des tentures, sur la contingence ou la necessite d?en posseder a l?epoque moderne, une question motivee par une interrogation sur la determination de l?objet. Quel est le rapport instaure entre l?objet et le lieu pour lequel il a ete concu ou dans lequel il est utilise, car le lieu peut changer en raison de la nature de la tapisserie qui est aisement transportable, de maniere a en renouveler le sens? Cette question, simple en apparence, est rendue complexe par la specificite meme de la tapisserie qui place son analyse a l?intersection de deux champs d?etude, celui de l?ameublement et celui du grand decor, touchant ainsi a la fois a la sociologie de l?art et a sa reception. Cette etude a ete menee a partir de l?exemple des Barberini, une illustre famille qui s?est imposee au sein de la noblesse romaine par l?autorite d?Urbain VIII, elu pape en 1623. Protecteurs des lettres et des arts, le pape et ses neveux, les cardinaux Francesco et Antonio Barberini et le prince Taddeo, ont rassemble plus de neuf cents tapisseries pour meubler leurs somptueux palais et decorer les eglises lors des fetes et grandes ceremonies. Elle repose sur un vaste ensemble de sources documentaires (inventaires, livres de comptes, correspondance) de la Bibliotheque vaticane. Les deux premieres parties touchent a la notion de gout d?une personne pour un type d?objet en particulier, la tapisserie dans le cas present. Elles s?attachent aux manifestations de l?interet des Barberini pour ce type d?objet, a leur admiration pour telle ou telle tenture, a leurs commandes particulieres. Elles s?interrogent sur le sens de la fondation par le cardinal Francesco Barberini d?une manufacture familiale de tapisserie. La troisieme partie repose sur l?analyse de l?usage des tapisseries au quotidien, dans les palais, et aussi de maniere ponctuelle lors de manifestations, a l?occasion de fetes et de ceremonies, a l?exterieur, dans les rues de la ville, et a l?interieur des eglises. Elle est motivee par la question de savoir comment dans une societe hierarchisee, codifiee, un interet porte a une expression artistique peut etre ressenti dans la decoration d?interieur et de quelle maniere afin d?en percevoir sa specificite. La quatrieme partie a trait a la notion de collection gentilice et a sa dispersion. Pres des deux-tiers des tapisseries subsistantes ont ete localisees aux Etats-Unis d?Amerique, dans les musees de Boston, New York, Philadelphie, Cleveland, Flint, Minneapolis, San Francisco, etc., car, en 1889, Charles M. Ffoulke, collect.

  • Photographie,vintage cdv albumen print - Georges Darboy, né le 16 janvier 1813 à Fayl-Billot et mort fusillé durant la Commune, le 24 mai 1871 à Paris, est un ecclésiastique français, évêque de Nancy de 1859 à 1863, puis archevêque de Paris de 1863 à 1871. Fils d?épiciers, il est ordonné prêtre en 1836, il fut quelque temps vicaire à l'église Notre-Dame de Saint-Dizier et professeur au grand séminaire de Langres. En 1845, il rejoignit Mgr Denys Affre, archevêque de Paris ; d'abord prêtre auxiliaire à la Maison des Carmes et aumônier du lycée Henri-IV, il fut bientôt élevé aux postes de chanoine à Notre-Dame, de vicaire général et d'archidiacre de Saint-Denis, ayant auparavant été nommé protonotaire apostolique. Républicain convaincu, Darboy accueillit avec enthousiasme la IIe République en 1848. En 1859, il fut nommé évêque de Nancy, grâce à l?appui des milieux gallicans, où, pendant les trois ans où il eut la charge de ce diocèse, il s'intéressa spécialement aux questions d'éducation, créa l'école Saint-Léopold, agrandit le grand séminaire et écrivit (1862) sa lettre célèbre Sur la nécessité de l?étude. Transféré par un décret impérial du 10 janvier 1863 à l'archevêché de Paris, laissé vacant par la mort du cardinal Morlot, il consacra cette année-là la cathédrale Notre-Dame, alors complètement restaurée, et fut honoré des titres et fonctions de Grand aumônier, de sénateur du Second Empire et de conseiller impérial. Il soutient avec fermeté la politique romaine de Napoléon III contre l'hostilité d'une grande partie de l'opinion catholique et du clergé sensibles aux thèses ultramontaines. Il est nommé sénateur en 1864. Bien qu'il lui manquât l'indépendance de son prédécesseur et ami Mgr Affre, la compétence administrative de Mgr Sibour et l'affabilité du cardinal Morlot, Mgr Darboy était un prélat instruit, consciencieux et respecté. Avec l'aide d'hommes tels que Buquet, Isoard, Langénieux, Meignan et Foulon, il donna une impulsion nouvelle à l'administration ecclésiale que dans sa vieillesse son prédécesseur avait quelque peu négligée. Alors que, de plus en plus, le clergé français passait à l'ultramontanisme, Mgr Darboy restait un des derniers gallicans, ce qui lui valut de ne jamais recevoir le chapeau de cardinal et de se voir réprimander par le pape dans une lettre privée qu'une erreur fit publier. On lui reprocha de se montrer plus soumis qu'il n'aurait dû aux v?ux impériaux et d'adopter contre les exemptions des religieux une attitude que Rome le contraignit à abandonner en 1869. Ce fut la raison principale qui, pendant le Concile du Vatican de 1869/1870, le rangea, avec la minorité qui considérait que bien qu'elle fût réelle, la définition de l'infaillibilité pontificale était inopportune. Ses motivations étaient de nature plus politique que théologique. Darboy fut un de ceux qui pensèrent à une intervention diplomatique comme au moyen de mettre un terme à ces difficultés. Il quitta Rome avant le vote final du 18 juillet 1870 en exprimant des sentiments qu'il rétracta cependant plusieurs mois après la définition du dogme. Arrêté le 4 avril 1871 selon l?ordre de la Commune de Paris, il fut emprisonné à Mazas. Les efforts de ses amis ne parvinrent pas à le sauver, le gouvernement versaillais de Thiers ayant notamment refusé toutes les propositions d?échange formulées par les Communards, contre le socialiste Blanqui, enfermé dans une prison de Bretagne. Il fut exécuté comme otage pendant la Semaine sanglante, le 24 mai, à la prison de la Roquette. Avec lui périrent en même temps, le président Bonjean, l'abbé Deguerry, curé de la Madeleine, l'abbé Surat archidiacre de Notre-Dame et le journaliste Chaudey. Après la Commune, il reçut des obsèques nationales. L?église Saint-Georges de la Villette a été construite ultérieurement à sa mémoire avenue Simon-Bolivar dans le 19e arrondissement de Paris. Son exécution lui aurait été prédite par Maximin Giraud, un des jeunes voyants de La Salette, le 4 décembre 1868, au cours d'une entrevue au cours de laquelle Mgr Darboy s'était exprimé de manière assez négative sur les apparitions de la Vierge Marie qui eurent lieu en 1846 : « [V]otre prétendue Belle Dame ? [?] Il est stupide, son discours ! » [?] Maximin, humilié pour ce prince de l'Église qui s'oubliait tellement devant lui, voulu que Notre Dame de la Salette eût le dernier mot. ? « Monseigneur, répondit il avec force, il est aussi vrai que la Sainte Vierge m'est apparue à la Salette et qu'elle m'a parlé, qu'il est vrai qu'en 1871, vous serez fusillé par la canaille. » Trois ans plus tard, à la Roquette, on assure que le prélat, prisonnier, répondit à des personnes qui voulaient faire des tentatives pour le sauver : ? « C'est inutile, Maximin m'a dit que je serai fusillé. » ? Léon Bloy, Celle qui pleure. Sa cellule de détention et le mur où il fut fusillé sont gardés depuis le début du xxe siècle dans la crypte de la grande chapelle du séminaire Saint-Sulpice d'Issy-les-Moulineaux. // Circa 1870 // CDV, tirage albuminé, 6 x 10.5 cm, vintage albumen print // Format (cm): 6,5x10,5.