Dans Le Professeur de symétrie , comme dans un jeu de miroirs, l’auteur part à la recherche du fabuleux écrivain, Urbino Wanosky – devenu sacristain dans la légende, liftier dans la réalité – ; dont il cherche à reconstruire l’œuvre égarée.
Il le retrouve et conserve avec lui sous une photographie représentant une vue du ciel de Troie. « N’est-il pas étrange, lui demande-t-il, que nous voyons, vous et moi, des nuages qu’Homère ne voyait pas ? Vous êtes-vous déjà imaginé l’aveugle ? Tout le monde a essayé… Que voit donc l’aveugle devant lui ? La nuit ? Non, des vagues infinies. »
Ce sont ces vagues infinies, lambeaux de la création de l’écrivain imaginaire, que Le Professeur de symétrie , dans cette élégante mystification littéraire, retrouve ou recrée en une suite de récits fantastiques : l’homme tombé de la lune, la bataille funambulesque d’Alphabêta, la photographie de Pouchkine, qui esquissent une sarabande du temps perdu, pas vraiment retrouvé, mais quelque peu. Bousculé.
Dans Le Professeur de symétrie, comme dans un jeu de miroirs, l'auteur part à la recherche du fabuleux écrivain, Urbino Wanosky – devenu sacristain dans la légende, liftier dans la réalité– ; dont il cherche à reconstruire l'oeuvre égarée. Il le retrouve et converse avec lui sous une photographie représentant une vue du ciel de Troie. "N'est-il pas étrange, lui demande-t-il, que nous voyons, vous et moi, des nuages qu'Homère ne voyait pas ? Vous êtes-vous déjà imaginé aveugle ? Tout le monde a essayé... Que voit donc l'aveugle devant lui ? La nuit ? Non, des vagues infinies." Ce sont ces vagues infinies, lambeaux de la création de l'écrivain imaginaire, que Le Professeur de symétrie, dans cette élégante mystification littéraire, retrouve ou recrée en une suite de récits fantastiques : l'homme tombé de la lune, la bataille funambulesque d'Alphabêta, la photographie de Pouchkine, qui esquissent une sarabande du temps perdu, pas vraiment retrouvé, mais quelque peu... bousculé.