Les "Feuillets d'Hypnos / 237 actions pour la scène" est un projet qui fut pensé, dès les premiers temps de la création, comme un objet polyvalent construit en plusieurs étapes. La cour d'honneur du Palais des papes en juillet 2007 en fut une. Le livre en est une autre. Dans un premier temps, il était question d'éprouver le texte de René Char à travers l'expérience du corps et de la scène. Confondre le regard du spectateur, sa capacité à éprouver son époque ainsi que les rouages de la création contemporaine, avec une matière, celle des "Feuillets d'Hypnos". Une matière qui ne cesse de nous questionner tant sur le fond que sur la forme. Un objet littéraire et poétique qui nous place dans un quotidien dont nous sommes à la fois les veilleurs et les acteurs. L'espace qu'ouvre ces Feuillets ce devait d'être à la jonction entre ce passage à l'acte - celui de la mise en scène et d'une participation active du spectateur - et la nécessité de faire entendre autrement la langue de René Char en la mettant en résonance avec des écritures contemporaine - rendu ici possible à travers le livre. Le livre s'impose donc naturellement comme une deuxième étape de création où sont mis en avant les spécificités de la langue et sa capacité à y faire entendre les enjeux de notre époque. La scène des "Feuillets d'Hypnos / 237 actions pour la scène" transposait la langue de Char dans une représentation et un contexte contemporains. Le livre quant à lui déploie plusieurs jeux de langues qui viennent s'inscrire comme une lecture possible des "Feuillets d'Hypnos". Une lecture plurielle, volontairement disparate, à travers laquelle le lecteur est invité à éprouver les spécificités de son temps, tout comme l'était le lecteur de Char à son époque. Reconduire autrement l'expérience, c'est aussi l'inscrire dans un espace visuel spécifique à l'espace du livre. Une déambulation photographique qui permet d'aborder différemment ce que fut le projet sur scène. Des images qui ne livrent pas volontairement leur sens mais qui s'offrent comme des paysages intérieurs qui entrent en résonance avec l'univers de Char, el qu'il nous apparaît en 2008.
Les "Feuillets d'Hypnos / 237 actions pour la scène" est un projet qui fut pensé, dès les premiers temps de la création, comme un objet polyvalent construit en plusieurs étapes. La cour d'honneur du Palais des papes en juillet 2007 en fut une. Le livre en est une autre. Dans un premier temps, il était question d'éprouver le texte de René Char à travers l'expérience du corps et de la scène. Confondre le regard du spectateur, sa capacité à éprouver son époque ainsi que les rouages de la création contemporaine, avec une matière, celle des "Feuillets d'Hypnos". Une matière qui ne cesse de nous questionner tant sur le fond que sur la forme. Un objet littéraire et poétique qui nous place dans un quotidien dont nous sommes à la fois les veilleurs et les acteurs.
L'espace qu'ouvre ces Feuillets ce devait d'être à la jonction entre ce passage à l'acte - celui de la mise en scène et d'une participation active du spectateur - et la nécessité de faire entendre autrement la langue de René Char en la mettant en résonance avec des écritures contemporaine - rendu ici possible à travers le livre. Le livre s'impose donc naturellement comme une deuxième étape de création où sont mis en avant les spécificités de la langue et sa capacité à y faire entendre les enjeux de notre époque. La scène des "Feuillets d'Hypnos / 237 actions pour la scène" transposait la langue de Char dans une représentation et un contexte contemporains. Le livre quant à lui déploie plusieurs jeux de langues qui viennent s'inscrire comme une lecture possible des "Feuillets d'Hypnos". Une lecture plurielle, volontairement disparate, à travers laquelle le lecteur est invité à éprouver les spécificités de son temps, tout comme l'était le lecteur de Char à son époque.
Reconduire autrement l'expérience, c'est aussi l'inscrire dans un espace visuel spécifique à l'espace du livre. Une déambulation photographique qui permet d'aborder différemment ce que fut le projet sur scène. Des images qui ne livrent pas volontairement leur sens mais qui s'offrent comme des paysages intérieurs qui entrent en résonance avec l'univers de Char, el qu'il nous apparaît en 2008.
