Inhaltsangabe
« Mgr Gaillot anticipe sur les positions qui seront nécessairement celles de l’Église de demain », prédisait l’abbé Pierre. Et d’ajouter à l’adresse de l’ex-évêque d’Évreux : « Prenez des risques, prenez des coups, mais ne vous taisez pas ! » Non seulement Jacques Gaillot ne s’est pas tu, mais dans ce livre d’entretiens il est plus direct que jamais, plus incisif contre les pouvoirs qui écrasent l’être humain, en France comme ailleurs.Immergé dans le monde réel, loin du carcan des institutions, il n’a rien renié des convictions qui en 1995 le firent chasser à grand fracas de son diocèse d’Évreux. Non content de le destituer, le Vatican lui avait octroyé un diocèse fantôme perdu dans les sables du Sud algérien, Partenia, avec le ferme espoir de voir la parole dérangeante de l’évêque SDF s’y enliser. L’erreur fut double : le banni s’est retrouvé libre comme il ne l’avait jamais été ; il a alors retourné la punition à son avantage et transformé l’inexistant Partenia en un formidable forum Internet qui est devenu le plus grand diocèse du monde - pour croyants et non-croyants. Jamais traversée du désert n’aura été aussi peuplée.En septembre 2010, Jacques Gaillot aura soixante-quinze ans (en principe l’âge de la retraite pour un évêque), mais il n’a pas l’intention de renoncer à lutter sur le terrain contre l’injustice. Il plonge au quotidien dans l’enfer des déshérités, s’engage aux cotés des sans-abri mais aussi des peuples sans terre. Le mouton noir de l’épiscopat français voit également avec une indulgente ironie ses « frères évêques », qui hier le lâchaient, souffrir et grogner sous les coups de boutoir du Vatican.Elizabeth Coquart et Philippe Huet entretiennent avec Mgr Gaillot des liens très étroits depuis leur premier livre d’entretiens avec lui, Ma liberté dans l’Église (Albin Michel, 1989).
Von der hinteren Coverseite
Jamais Mgr Gaillot n'aura été aussi actif depuis qu'en 1995 il a été chassé de l'évêché d'Evreux. Il s'est vu confier Partenia, diocèse fantôme disparu depuis le Ve siècle, et l'a transformé en un formidable forum internet pour lequel il a rédigé nombre de carnets de route. Mais il fallait ce livre de réflexions, de constatations et de propositions pour qu'il brise franchement les tabous, ceux de l'Eglise, de la société et de tous les pouvoirs qui briment l'être humain, en France comme ailleurs. A soixante-quinze ans (en principe l'âge de la retraite pour un évêque), Jacques Gaillot reste immergé au quotidien dans l'enfer des déshérités et continue de s'engager aux côtés des sans-abri, des sans-papiers, des peuples sans terre et des victimes d'une morale désuète. Ses entretiens avec Elizab
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