Tout a commencé dans une de ces casemates en parpaings comme il en pousse tellement le long des routes. Un bar sans autre fenêtre que la lucarne qui aère les chiottes et dont l'éclairage anémique est propice aux coins d'ombre où échanger propos sulfureux et caresses illicites. C'était novembre. Une journée morne et grise, de celles qui vous incitent à rester au lit en vous descendant le moral au ras du zéro absolu. Il pleuvait et la pluie filtrait le peu de clarté qui réussissait à traverser l'épais matelas de nuages. Mon corps peinait de la lassitude de la route parcourue - Internet n'a pas vraiment allégé le sort du commis voyageur, quoi qu'on pense - et je n'avais qu'une envie : m'en jeter un, sinon plusieurs, derrière la cravate, de préférence ailleurs que dans un de ces bouges où les haut-parleurs vous défoncent les tympans et où des chairs prétendues exotiques ballottent au-dessus de votre whisky. Bref, dans un bar ce qu'il y avait de plus ordinaire où je pourrais m'entretenir en tête-à-tête avec mon verre. Par malheur, le barman ne m'en laissa pas le temps. L'aventure apocalyptique d'un commis-voyageur alcoolique aux prises avec des visions. Une histoire décadente signée Jean-Pierre Davidts et illustrée avec folie par Stéphane Jorisch. Pour son narrateur, le fond du verre, c'est la fin des haricots.
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Tout a commencé dans une de ces casemates en parpaings comme il en pousse tellement le long des routes. Un bar sans autre fenêtre que la lucarne qui aère les chiottes et dont l'éclairage anémique est propice aux coins d'ombre où échanger propos sulfureux et caresses illicites. C'était novembre. Une journée morne et grise, de celles qui vous incitent à rester au lit en vous descendant le moral au ras du zéro absolu. Il pleuvait et la pluie filtrait le peu de clarté qui réussissait à traverser l'épais matelas de nuages. Mon corps peinait de la lassitude de la route parcourue - Internet n'a pas vraiment allégé le sort du commis voyageur, quoi qu'on pense - et je n'avais qu'une envie : m'en jeter un, sinon plusieurs, derrière la cravate, de préférence ailleurs que dans un de ces bouges où les haut-parleurs vous défoncent les tympans et où des chairs prétendues exotiques ballottent au-dessus de votre whisky. Bref, dans un bar ce qu'il y avait de plus ordinaire où je pourrais m'entretenir en tête-à-tête avec mon verre. Par malheur, le barman ne m'en laissa pas le temps. L'aventure apocalyptique d'un commis-voyageur alcoolique aux prises avec des visions. Une histoire décadente signée Jean-Pierre Davidts et illustrée avec folie par Stéphane Jorisch. Pour son narrateur, le fond du verre, c'est la fin des haricots.
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Softcover. Zustand: Très bon. Jorisch, Stéphane (illustrator). Ancien livre de bibliothèque. Ammareal reverse jusqu'à 15% du prix net de cet article à des organisations caritatives. ENGLISH DESCRIPTION Book Condition: Used, Very good. Former library book. Ammareal gives back up to 15% of this item's net price to charity organizations. Artikel-Nr. F-223-957
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Anbieter: Buchpark, Trebbin, Deutschland
Zustand: Sehr gut. Jorisch, Stéphane (illustrator). Zustand: Sehr gut | Sprache: Französisch | Produktart: Bücher. Artikel-Nr. 39911407/2
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