Ingres - la réforme des principes : 1806-1834. Longtemps, Jean-Dominique Ingres a été compris comme le suiveur de David ou comme le père de l'académisme, un attardé fuyant la scène artistique et s'exilant en Italie, un dessinateur s'opposant au "coloriste", au "moderne" Delacroix. Le présent essai entend comprendre la manière dont ce mythe s'est construit, et les raisons qui ont présidé, dès le XIXe siècle, à son élaboration. A la lecture des documents de l'époque et en confrontant les peintures d'Ingres à celles de ses contemporains, il apparaît alors que le peintre, loin d'être un suiveur consciencieux de David, très vite chercha à réformer l'art de son maître. C'est vraiment entre 1806 et 1834 que l'artiste entendit être " ce révolutionnaire-là ", faisant du Salon le lieu de sa reconnaissance publique et celui de l'affirmation de son originalité, une originalité qui ne cessa de dérouter. Loin d'être le peintre académique et dogmatique qu'on a voulu souvent voir, Ingres, dans ces années d'effervescence artistique et de débats esthétiques, entendait bien sortir la peinture d'histoire de l'ornière de la répétition stérile. Pour cela, il lui fallut transgresser les principes acquis chez David, en se mettant en quête de modèles nouveaux : il les trouva notamment au Musée. C'est dans ce mouvement d'archaïsme libérateur qu'il réussit à réformer les principes enseignés et a affirmer sa singularité.
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Ingres - la réforme des principes : 1806-1834. Longtemps, Jean-Dominique Ingres a été compris comme le suiveur de David ou comme le père de l'académisme, un attardé fuyant la scène artistique et s'exilant en Italie, un dessinateur s'opposant au "coloriste", au "moderne" Delacroix. Le présent essai entend comprendre la manière dont ce mythe s'est construit, et les raisons qui ont présidé, dès le XIXe siècle, à son élaboration. A la lecture des documents de l'époque et en confrontant les peintures d'Ingres à celles de ses contemporains, il apparaît alors que le peintre, loin d'être un suiveur consciencieux de David, très vite chercha à réformer l'art de son maître. C'est vraiment entre 1806 et 1834 que l'artiste entendit être " ce révolutionnaire-là ", faisant du Salon le lieu de sa reconnaissance publique et celui de l'affirmation de son originalité, une originalité qui ne cessa de dérouter. Loin d'être le peintre académique et dogmatique qu'on a voulu souvent voir, Ingres, dans ces années d'effervescence artistique et de débats esthétiques, entendait bien sortir la peinture d'histoire de l'ornière de la répétition stérile. Pour cela, il lui fallut transgresser les principes acquis chez David, en se mettant en quête de modèles nouveaux : il les trouva notamment au Musée. C'est dans ce mouvement d'archaïsme libérateur qu'il réussit à réformer les principes enseignés et a affirmer sa singularité.
Sébastien Allard est conservateur au musée du Louvre. Marie-Claude Chaudonneret est chercheur au CNRS. Andrew Carrington Shelton est professeur à l'Université de l'Ohio (Etats-Unis).
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