Dogs: Bullets & Carnage Vol.1 - Softcover

Après le succès du one shot "Dogs", l'histoire continue via cette série toujours éditée par Panini. On retrouve donc nos héros là où on les avait laissé la dernière fois. Badow est en mauvaise posture face à la Mafia mais Heine débarque in-extrémis pour sauver son compagnon et découvrir que le clan emprisonnait un groupe de Lost Footage, des enfants génétiquement modifiés. Suite à cette altercation, Heine est pris en chasse pour avoir mis la main sur ces enfants tandis que Naoto s'approche de son but de vengeance...

Bien que "Dogs: Bullet & Carnage" soit une nouvelle série, difficile de comprendre lorsque le one shot n'a pas été lu au préalable. Ici, l'auteur part du principe que le lecteur a déjà fait connaissance avec les quatres protagonistes. Ainsi, on s'éternise moins sur une phase d'introduction et on entre directement le vif du sujet. D'emblée, le tome est bourré d'actions et nous propose diverses intrigues, notamment avec les Lost Footage, qui s'avèrent passionnantes. Notons aussi que sur les quatre protagonistes mis en scène dans le one shot, Heine semble être le héros du titre. En effet, il est le seul des quatre à briller par sa présence. Mihaï, lui, fait preuve de figuration, on espère que son rôle s'accentuera par la suite.

Côté graphique, les dessins sont beaux et efficaces. L'auteur, Shirow Miwa, arrive à retranscrire à merveille les expressions de visage des personnages et la narration est agréable à suivre et parfaite pour les scènes de violences, ô combien nombreuses dans le titre. Espérons que la série continue sur sa lancée, car elle promet d'être passionnante !

takato

Né le 9 novembre 1978, Shirow Miwa fait ses débuts en tant que mangaka en 1999, à l’âge de vingt et un an, avec une histoire courte intitulée Black Mind, publiée dans Ultra Jump. Il enchaîne ensuite avec Dogs, un one-shot si marquant qu’il décide de lui donner une suite, avec Dogs Bullets & Carnage, série toujours en cours au Japon. En parallèle, il travaille aussi comme illustrateur, notamment pour des illustrations tirées de jeux vidéos, comme Devil May Cry (couverture du roman), Final Fantasy VII Advent Children, Guilty Gear XX...
Si c’est un auteur peu prolifique, son design moderne et ses personnages charismatiques en font un artiste populaire dans le monde entier. (Panini)